COVID-19 I Restrictions of Access to Specified Institutions : Vaccins ou tests PCR obligatoires…

pour accéder aux institutions scolaires, médicales ou de formation

- Publicité -

Toute infraction passisble à une amende de Rs 500,000 et cinq  ans de prison à l’agenda

Est-ce une manière de rendre le vaccin anti-COVID obligatoire pour le personnel de l’Éducation et celui de la Santé, notamment dans l’éventualité de la reprise des classes? En tout cas, avec les Regulations’envisagées et en préparaation sous la section 13 de la Quarantine Act 2020, cela y ressemble fort. Ces règlements, devant entrer en vigueur le 14 juin et intitulés Restriction of Access to Specified Institutions , interdisent en effet l’accès à toute personne n’ayant pas fait de vaccin contre le COVID-19 ou n’ayant pas produit de test PCR négatif, réalisé dans un délai de sept jours maximum, dans un établissement éducatif ou de santé.

La confirmation de cette  nouvelle qui aura certainement l’effet d’une bombe pour le personnel de la Santé et de l’Éducation. Alors que jusqu’ici, le vaccin contre la COVID-19 était volontaire, les choses pourraient changer, même si aucune obligation n’est implicitement mentionnée, dans les nouvelles Regulations, annoncées à partir du 14 juin prochain. Les Restrictions of Access to Specified Institutions Regulations 2021’visent à interdire l’accès à certaines institutions, à ceux qui ne sont pas en mesure de produire leur carte de vaccination anti-COVID ou un test PCR négatif réalisé il y a sept jours, au maximum.

Ce texte de loi a été rédigé sous l’article 13 de la Quarantine Act 2020. Il est ainsi stipulé : « For the purpose of preventing a spread of COVID-19 within Mauritius, no person shall, subject to regulation 4, have access to a specified institution unless he produces – (a) his COVID-19 vaccination card certifying that he has been vaccinated with the COVID-19 vaccine; or (b) a PCR test result slip certifying a negative result dating back to not more than 7 days from the date of the PCR test undertaken. »

Les institutions concernées par ce règlement sont : les crèches, les Day Care Centres, les établissements préscolaires, primaires, secondaires, centres de formation vocationnelle, institutions tertiaires et ce, qu’ils soient du public ou du privé. Seuls les étudiants ou les adultes, ayant un problème de santé ne permettant pas la vaccination, sont dispensés de ces règlements. Ils devront toutefois produire un certificat médical rédigé par un médecin du public pour cela.

D’autre part, ces mêmes exigences s’appliquent pour avoir accès aux hôpitaux, dispensaires, ‘mediclinics’ ou cliniques privées. Toute personne trouvée coupable, sous les Restrictions of Access to Specified Institutions Regulations 2021, seront passibles d’une amende ne dépassant pas Rs 500 000 ou cinq ans de prison, maximum. La sanction s’applique à la fois aux personnes ayant accédé aux endroits mentionnés sans produire de carte de vaccination anti-COVID ou de test PCR négatif, mais également à toute personne qui leur aurait permis d’accéder à ces lieux.

Même si ces ‘Regulations’ s’appliquent à l’ensemble des citoyens, les plus concernés sont le personnel de la Santé et de l’Éducation, car ils devront se rendre à l’école et à l’hôpital tous les jours. Il ne serait pas très pratique non plus de faire un test PCR tous les sept jours pour pouvoir se rendre sur son lieu de travail.

Sollicité à ce sujet, Preetam Mohitram, président de l’Union of Rectors and Deputy Rectors of State Secondary Schools, dit n’avoir pas pris connaissance de tels règlements. Si cela devrait se concrétiser, ajoute-t-il, il devrait, au préalable, y avoir des discussions avec les partenaires concernés. « Je comprends parfaitement que le principe derrière une telle loi serait de protéger les institutions, les enfants et le personnel, mais je dirais tout de même qu’il faut faire attention à ne pas toucher aux droits des individus. »

Il ajoute qu’à part le personnel, d’autres partenaires, comme les parents, ont aussi accès aux écoles et collèges. « Un parent qui fait partie de la Parents Teachers Association, par exemple, est un partenaire incontournable du bon fonctionnement de l’établissement. Il faut faire très attention à ce que ce genre d’obligation ne vienne pas bloquer le fonctionnement de l’institution. Si vraiment on veut introduire de telles mesures, je dirais qu’il faut d’abord en débattre et bien évaluer les implications. »

Vinod Seegum, président de la Government Teachers Union (GTU), affirme lui aussi n’avoir pas pris connaissance de ces nouveaux règlements. Toutefois, il concède qu’il faudra opter pour des mesures strictes pour que les enfants puissent reprendre les classes dans la sérénité. « Je ne sais pas si on est en train de faire des Regulations pour forcer les enseignants à se faire vacciner, mais ce que je peux vous dire, c’est qu’il faudra tout mettre en œuvre pour que la rentrée des classes puisse se faire. Car les enfants ont déjà perdu six mois l’année dernière. On ne peut encore renvoyer. Sans aucun doute, pour que cela puisse se faire dans de bonnes conditions, il faudra adopter des mesures strictes. En même temps, plus il y aura des personnes vaccinées, plus le personnel et les enfants seront protégés. »

Soulignons que les ‘Restrictions of Access to Specified Institutions Regulations 2021’ ne s’appliquent pas à Rodrigues, Agalega, St-Brandon et l’archipel des Chagos.

11 cas ces dernières 48 heures

Les nouveaux cas de contamination locale restent d’actualité avec notamment 11 cas détectés durant ces dernières 48 heures, soit depuis dimanche. L’on compte parmi ces cas, cinq recensés dans la communauté depuis dimanche notamment une habitante de Coromandel, un cas à Grand’Bois et la dernière en date, hier soir, dans une clinique privée des Plaines-Wilhems.

Six autres cas ont été confirmés à la tombée des résultats des tests effectués en quarantaine. A ce matin l’on comptait 750 cas positifs au COVID-19 dépistés depuis la deuxième vague du virus à Maurice, soit depuis le 5 mars dernier et 30 décès liés au virus invisible depuis l’année dernière.    

Chauffeur de taxi positif, ses passagers appelés à se faire tester

Les passagers qui ont voyagé à bord du taxi immatriculé 1077 FB 19 qui couvre les régions de La-Flora, Camp-Diable, l’hôpital Jawaharlal Nehru ou encore Chemin-Grenier sont appelés à se faire dépister après que le test de ce chauffeur issu de Grand Bois aot été testé positif  au Covid-19.

Ne se sentant pas bien samedi après avoir effectué quelques courses, cet habitant du Sud s’est fait dépister au virus dans le Covid Testing Centre de l’’hopital de Rose-Belle et a été communiqué ses résultats dimanche. Le principal concerné aurait expliqué aux autorités qu’il aurait véhiculé plus d’une trentaine de passagers la semaine dernière.

Ainsi le ministère de la santé a lancé un appel depuis à ceux qui auraient voyagé dans cette voiture de prendre contact pour se faire tester étant donné qu’ils peuvent avoir contracté le virus lors d’un trajet.

- Publicité -
EN CONTINU

l'édition du jour

- Publicité -