COVID | Fourniture de vaccins à Maurice : Bérenger souhaite des discussions G-to-G avec l’Inde

Le leader du MMM, Paul Bérenger, a demandé au gouvernement d’engager des discussions avec l’Inde en vue d’obtenir des vaccins. « Nous entretenons des relations privilégiées avec l’Inde. On aurait dû avoir utilisé ces relations afin d’avoir le même traitement que les voisins immédiats de l’Inde, à savoir le Bangladesh, le Sri Lanka et le Népal », a-t-il déclaré, en remerciant le nouveau chef de mission diplomatique de l’Inde à Maurice, Nandini Singla, pour ses déclarations faites la semaine dernière.

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Le leader du MMM a été très critique par rapport au ministre de la Santé, Kailesh Jaguptal, estimant que tout le dossier concernant les vaccins contre la COVID-19 « a été mal géré » depuis le début comme l’avait, selon lui, démontré la PQ de Xavier-Luc Duval le 8 décembre dernier. Il reproche au ministre de la Santé d’avoir tout laissé entre les mains de Covax et de l’Organisation mondiale de la Santé. Selon lui, le ministre aurait dû avoir prévu qu’il y aurait une pénurie de vaccins.

De plus, il aurait dû avoir compris que le but de Covax était d’aider les pays pauvres et d’obtenir 2 milliards de vaccins d’ici la fin de 2021 afin de vacciner 20% de la population des pays concernés. Or, selon le leader du MMM, alors que les pays développés ont acheté les vaccins à tour de bras, anticipant ainsi un risque de pénurie, Maurice n’a rien fait.

Paul Bérenger a critiqué le ministre Jagutpal pour avoir affirmé lors de sa conférence de presse jeudi dernier que les pays qui ont acheté les vaccins sont les pays les plus touchés par la pandémie. « C’est faux », a dit Paul Bérenger. Il a rappelé que Singapour a déjà fait une acquisition de trois vaccins avant qu’ils ne soient approuvés par l’OMS et a déjà démarré sa campagne de vaccination avec pour objectif de vacciner toute la population d’ici le troisième trimestre. Les Seychelles commencent sa campagne de vaccination cette semaine. « De plus, le leader de l’opposition a été nommé membre du conseil national pour la COVID-19 des Seychelles, présidé par le président de la République. »

Pour lui, le ministre de la Santé à tort de dire qu’il n’y a pas urgence pour commander les vaccins. « Or l’urgence, c’est l’ouverture de l’économie », a dit Paul Bérenger. Alors que le ministre de la Santé a annoncé que des lettres ont été adressées à certains laboratoires dans le cadre d’un exercice d’“expression of interest”, il a demandé que ces lettres soient rendues publiques ainsi que la réponse des laboratoires concernés.

Paul Bérenger a, au début de sa conférence de presse, estimé que l’année a très mal commencé par ce qu’on a vu à Port-Louis, jeudi 7 janvier : un déploiement de force totalement exagéré et inacceptable. « Des artères de Port-Louis ont été bloquées. Des tireurs d’élite ont été vus sur les toits des bâtiments. Cette image d’un Etat policier est très dangereuse pour le pays. » Il a estimé que le but du gouvernement est « d’effrayer la population ».

D’autre part, il estime que dans le cas de Kistnen et celui de Kanakiah, la police « n’est pas en train de faire son travail ». Les personnes qui doivent être interrogées ne l’ont pas encore été, a-t-il souligné. « Les téléphones portables appropriés n’ont pas encore été saisis. Rien n’a été fait pour connaître la vérité du côté de Mauritius Telecom ou de Safe City. »

Par ailleurs, Paul Bérenger a rappelé que les pétitions électorales seront prises ce mois-ci et que le premier cas concerne celui du No 19, et en particulier l’élection d’Ivan Collendavelloo. Il a aussi observé que les élections générales doivent être organisées avant juin à moins que la loi soit amendée. Selon lui, ces élections pourraient être organisées en mars. Le leader du MMM a, par la même occasion, annoncé la tenue de la réunion des trois leaders des partis parlementaires de l’opposition et du leader de l’opposition à demain. « Nous reprendrons nos discussions sur les relations MMM-PTr-PMSD en général et en tenant compte de la tenue prochaine des élections municipales. » Il a finalement déploré que la compensation salariale ne s’applique pas pour la pension des personnes âgées et des veuves.                                            

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