- La classe des travailleurs invitée à se regrouper autour de celle-ci
Le leader du Front Libération National (FLN) estime que la gestion du pays par le gouvernement a été « catastrophique ». Lors d’une conférence de presse à Port-Louis ce 21 décembre, il devait soutenir que « la vie devient de plus en plus dure pour les travailleurs ».
Ismaël Nazir invite ainsi ces derniers à venir se regrouper « autour du MMM et du PMSD » pour les prochaines élections, dans une « alliance inédite » afin de « créer une nouvelle ère » pour le pays. Ismaël Nazir avance que le gouvernement « a eu recours à des emprunts massifs » mais que « la gestion du pays a été catastrophique », ajoutant : « Le gouvernement a foncé, tête baissée, dans des projets mirobolants qui engloutissent des milliards de roupies alors qu’une récession mondiale est inéluctable, selon les économistes. La dette publique a pris l’ascenseur. Le résultat est que la vie des travailleurs devient de plus en plus difficile. »
De ce fait, le FLN lance un appel à la classe des travailleurs, l’invitant à « se regrouper autour du MMM ». Parallèlement, il invite le PMSD à « faire cause commune avec le MMM » pour une « alliance inédite » afin de « créer une nouvelle ère » pour le pays. Concernant l’affaire MedPoint, Ismaël Nazir demande à Pravind Jugnauth de « prendre un congé politique », le temps que l’affaire soit devant le Conseil privé de la Reine, et ce « pour ne pas faire honte aux Mauriciens ».
Selon lui, « s’il ne le fait pas, nous organiserons une manifestation monstre au Champ de Mars dans la deuxième semaine de janvier pour l’acculer ». En ce qui concerne le développement côtier, Ismaël Nazir avance qu’il y a eu « beaucoup de développements ». Selon lui, les autorités « doivent exiger que des hôtels prévoient des abris dans leurs baux ».
Les autorités, dit-il, « doivent aussi pouvoir évacuer les gens vivant sur la côte en cas d’urgence ». Pour sa part, le président du mouvement, Amika Bhujun, prône un nouvel exercice de découpage dans le cadre de la réforme électorale. Selon lui, « on ne peut démarrer une consultation populaire sans remédier à ce problème ». D’ailleurs, le FLN, ajoute Ismaël Nazir, « a signifié son intention d’aller déposer devant l’Electoral Boundaries Commission à ce sujet ».