Embargo sur les limons de Rodrigues

Aucune cargaison de limons à destination de Maurice n’est acceptée à bord du Black Rhino au départ de Port-Mathurin. Cette interdiction suscite un véritable malaise dans l’île, d’autant plus qu’aucune explication n’a été fournie officiellement à ce sujet. À Rodrigues, la communauté agricole se sent doublement pénalisée dans la mesure où elle se dit convaincue que la larve de la chenille légionnaire aurait été introduite à Maurice avant Rodrigues.

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Nicolas Von Mally, Minority Leader au sein de l’Assemblée régionale et leader du Mouvement rodriguais (MR), s’indigne contre cette situation, surtout après le passage des deux cyclones. « Maintenant, on veut nous achever avec l’embargo sur l’exportation de limons. C’est franchement inacceptable. Comment vont faire ces planteurs, ainsi que les acheteurs qui ont des obligations envers leurs planteurs ? On aurait pu demander aux officiers de la commission de l’Agriculture et du sanitaire d’aller dans les plantations et de voir si vraiment la chenille affecte les plantations de limons. Pour l’instant, il n’y a que le maïs, la pomme de terre et la pomme d’amour qui sont affectés », ajoute-t-il.

Johnson Roussety, leader du Front patriotique rodriguais écologique (FPRe), se mêle de la partie en imposant un ultimatum jusqu’à aujourd’hui à la commission de l’Agriculture de l’Assemblée régionale de Rodrigues en vue de revoir la situation car il y va de la survie du secteur agricole dans l’île. « Aret penaliz Rodrig », soutient Johnson Roussety, avant de lancer un appel à la mobilisation des planteurs de limons de Rodrigues.

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