(Emploi fictif) Plainte de simla kistnen : Le bureau du Speaker remet des informations à l’ICAC

L’Independent Commission Against Corruption (ICAC) a sollicité le bureau du Speaker de l’Assemblée nationale pour savoir si Shakuntala Kistnen, plus connue comme Simla, était la Constituency Clerk du ministre Yogida Sawmynaden. Or, les renseignements obtenus par les enquêteurs confirment le nom de la veuve de Soopramanien Kistnen, alors que cette dernière a dit ignorer qu’elle occupait ce poste et qu’elle n’a pas non plus été rémunérée. L’équipe de Navin Beekarry a aussi obtenu des documents du National Pension Fund et de la Mauritius Revenue Authority qui mentionnent qu’elle est employée et ne pouvait donc toucher le Self Employment Assistance Scheme durant la période de confinement l’année dernière.

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L’ICAC a convoqué Simla Kistnen, hier, et les enquêteurs lui ont demandé si elle n’avait aucune objection à ce que ses comptes bancaires soient examinés. D’ailleurs, Simla Kistnen a profité de son passage au Réduit Triangle pour remettre deux “bank statements” aux enquêteurs. En plus, elle a donné la permission à l’ICAC de décrypter son portable pour prouver qu’elle ne s’est pas entretenue avec le ministre du Commerce, l’année dernière. La plaignante a déclaré qu’elle n’a rencontré Yogida Sawmynaden qu’une seule fois en 2020 alors que son époux était encore en vie. À sa sortie des locaux de l’ICAC hier, elle a déclaré : « Mo espere lanket al pli vit ek nou trouv la zistis. »

De son côté, Rama Valayden a dit noter « avec satisfaction » que l’ICAC « pe fer enn lanket ek pe fer pli vit ki nou ti panse ». Selon lui, les documents en possession des enquêteurs démontrent que « madam Kistnen finn fiktivman anploye par Yogida Sawmynaden ». L’avocat a avancé : « Se enn lanket ki pa difisil. Mo pa trouv okenn rezon ki fer pa pou ena larestasion Yogida Sawmynaden e pran so lanket “under warning”. Nou gete ki institisyon ant la polis ou l’ICAC vinn pli kredib vizavi la popilasyon. » Néanmoins, il a précisé que « vre lanket se case murder de Soopramanien Kistnen ». Et de poursuivre qu’il y a plusieurs volets qui y sont liés comme « la mafia, les faux “tenders”, les Kistnen Papers, les mails de Soopramanien Kistnen et les cadavres retrouvés à Baie-du-Tombeau et celui de Pravin Kanakiah ». Par ailleurs, Me Rouben Mooroongapillay a précisé, concernant l’allégation d’emploi fictif, « que l’ICAC enquête sur le volet de la corruption et la police sur celle d’escroquerie ».

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