ENVIRONNEMENT – PROJET : L’Air Quality Index annoncé pour d’octobre

– Cinq organismes publics participent à la transition écologique de la fonction publique

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Le projet Air Quality Index, annoncé par le ministère de l’Environnement, est en gestation. Ce système d’indexation de la qualité de l’air pour Maurice a plusieurs objectifs, dont l’un est d’informer le public et les touristes sur la qualité de l’ir. Ce projet devra être prêt au mois d’octobre. Par ailleurs, cinq organismes publics participent à la transition écologique pour passer au vert dans le service public.

« La préservation de la qualité de l’air que nous respirons est d’une importance primordiale pour le ministère de l’Environnement. Au cours des dernières années, le ministère a constamment investi dans des stations fixes de surveillance de la qualité de l’air pour couvrir toute l’île en termes de surveillance de l’air ambiant », soutient-on au ministère. Ce projet est parallèle à la politique existante de sensibilisation du public et de diffusion d’informations sur l’environnement et la gestion de l’environnement. Ce système d’indexation de la qualité de l’air est mis en œuvre pour le pays afin d’informer régulièrement la population sur la qualité de l’air qu’elle respire. « Le système d’indexation de la qualité de l’air pour l’île Maurice aidera aussi à informer le public et les touristes de manière simple sur la qualité de notre air et les effets éventuels sur la santé », fait ressortir le ministère.

Des objectifs spécifiques du projet sont déjà établis. Le premier est l’extension du réseau existant de trois stations de surveillance de la qualité de l’air ambiant à six stations fixes pour atteindre le nombre minimum recommandé de six stations fixes pour l’établissement d’un indice de qualité de l’air dans le pays.

Selon le ministère, le réseau de stations fixes sera couplé à de nouveaux capteurs intelligents, notamment les “Internet of Things” pour étendre la couverture du réseau de surveillance de la qualité de l’air dans l’ensemble de l’île. Dans ce contexte, le ministère de l’Environnement finalise les sites où les nouvelles stations de surveillance de la qualité de l’air seront situées. On apprend que l’appel d’offres pour ce projet sera lancé dans les prochaines semaines et le ministère prévoit que le système d’indexation de la qualité de l’air sera prêt d’ici fin octobre 2021. Les données de la qualité de l’air dans différentes régions de l’île seront disponibles sur un site Web destiné au grand public.

Par ailleurs, dans un souci d’encourager le secteur public à passer au vert, des initiatives sont déjà prises. Selon le ministère de l’Environnement, le gouvernement a pris l’engagement d’adopter une politique de développement responsable et écologiquement durable. Et dans le programme gouvernemental 2020-2024, une série de mesures a été annoncée à cet égard. « Ceci implique forcément, que le gouvernement donne le bon exemple, appelant le secteur public à rendre ses activités et ses opérations plus vertes. Notre but, c’est de promouvoir une transition écologique et pour ce faire, il est important que nous puissions d’abord penser et agir différemment. Et dans cette même foulée, pouvoir déterminer notre empreinte écologique actuelle afin de prendre les mesures qui s’imposent pour la réduire. C’est dans ce contexte que le projet “Greening of the public sector” a été conçu », indique-t-on officiellement.

Ce projet sera mis en œuvre sur une base pilote avec cinq organismes publics, soit le Bureau du Président de la Réûblique, la division de la Défense et des Affaires intérieures et le Service d’information gouvernemental au Prime Minister’s Office, les ministères de l’Environnement, de la Fonction Publique et des Technologies de l’information. Aussitôt le décollage de cette phase pilote, les secteurs public et parapublic seront appelés, obligatoirement, à passer au vert.

Ce projet comporte plusieurs composants : un plan d’action sera formulé à la suite d’une évaluation de la situation dans les organismes cités. Est également prévue une charte sur les pratiques vertes que les organismes seront appelés à respecter et troisièmement, afin d’assurer la pérennisation de ce projet, le Civil Service College va mettre en œuvre un programme de renforcement de capacité et d’éducation afin d’accompagner les officiers dans cette transition écologique. « En quelques grandes lignes, ce projet s’orientera, entre autres, vers l’adoption des pratiques durables comme l’efficacité énergétique et la conservation de l’eau, la minimisation des déchets, le recyclage et la consommation responsable dans les opérations quotidiennes des organismes, c’est-à-dire le travail sans papier, les opérations en ligne et l’achat des produits labellisés », fait ressortir le ministère. Dans cette optique, le ministère souligne que le soutien du Public Procurement Office et du ministère des Technologies de l’information sera primordial.

Au vu de l’envergure de ce projet, les services d’un consultant sont requis : des “terms of reference” pour le recrutement du consultant ont été finalisés en consultation avec les parties prenantes et un appel d’offres a déjà été lancé. « D’ici fin de mars 2021 nous pensons que le consultant sera à bord. Un comité de pilotage sera mis en place avec les représentants des organismes pilotes pour assurer une bonne mise en œuvre du projet », dit le ministère.

Travaux de réhabilitation du littoral en cours

Toujours dans un souci de préserver l’environnement, des travaux de réhabilitation du littoral sont en cours. Le ministère de l’Environnement indique que depuis 2015, la réhabilitation de quelque 6,5 kilomètres du littoral au coût de Rs 330 millions a été entreprise.

Pour la période 2020-2024, le ministère a déjà identifié 16 autres sites affectés qui nécessitent une solution urgente. Des études approfondies vont être menées et les travaux de réhabilitation commenceront dans les plus brefs délais. Les sites concernés sont : Flic-en-Flac, Deux-Frères, Baie-du-Cap, Trou-aux-Biches, Blue-Bay, Albion, Le Morne, Pointe-des-Lascars, Pointe-des-Régates à Mahébourg, Pointe-d’Esny, Saint-Félix, La Prairie, La Preneuse, Rivière-des-Galets, Rivière-Noire, Bois-des-Amourettes et certaines autres régions.

Dans cette optique, le ministère remplacera les filaos qui se trouvent dans l’espace dynamique par des espèces endémiques et indigènes. Le projet, au coût de Rs 10 millions, a déjà débuté à Flic-en-Flac et au Morne, sur une étendue de 200 mètres par 30 mètres, et se poursuivra sur la plage publique de Belle-Mare. La mise en œuvre des travaux de protection et de réaménagement du littoral, soit sur 2,1 kilomètres de Petit-Sable à Bambous-Virieux, sur 1,6 kilomètre de Bambous-Virieux à Anse-Jonchée et sur 450 mètres à Bois-des-Amourettes est prévue. Outre les travaux de réaménagement des plages, il y aura aussi la création de pistes cyclables.

Durant les trois dernières années, des travaux de réhabilitation à grande échelle ont été réalisés sur plusieurs sites, notamment à Baie-du-Tombeau, Résidences La Chaux, Grand-Baie et Case-Noyale. Dans le cadre de l’exercice financier 2020-2021, des travaux de réhabilitation seront effectués sur dix autres sites les plus affectés par l’érosion côtière totalisant environ 6,3 kilomètres du littoral, notamment à Saint-Martin (Bel-Ombre), Anse-Jonchée, Providence (Grand-Port), Bois-des-Amourettes, Pointe-aux-Feuilles, Petit-Sable, Bambous-Virieux, Rivière-des-Créoles, Grand-Baie et Grand-Sable.

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