Flic-en-Flac : Rs 15 M de cocaïne dissimulées dans du riz

  • Trois suspects interpellés avant d’être relâchés après leur interrogatoire jeudi soir

L’équipe du chef inspecteur Ashik Jagai, de la Western Division, a mis la main sur un sachet de cocaïne dissimulé dans un sac de riz jeudi dans un appartement de Morcellement de Chazal, Flic-en-Flac. Se basant sur certaines informations selon lesquelles la cocaïne trouvait preneur sur le littoral ouest, l’ADSU a appris qu’une certaine quantité de cette drogue (pure) était cachée dans ce lieu. Munie d’un mandat de perquisition, la police a fait une descente à l’appartement La Coquille d’Argent, mais il n’y avait personne.

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Deux gardiens, âgés de 65 et 46 ans, se trouvaient dans la cour. Ils ont expliqué à la police que l’appartement appartient à un sexagénaire résidant à Pointe-aux-Sables. Ce dernier a été emmené à Flic-en-Flac où un exercice de fouille s’est déroulé en sa présence. D’emblée, le propriétaire a indiqué qu’il avait loué son appartement à long terme et que son client, un Mauricien, se trouve à l’étranger.

D’après les renseignements, recueillis ce dernier est très proche d’un caïd présumé qui, tout dernièrement, voulait se rendre en France pour visiter son père malade alors qu’il faisait face à un procès en cour intermédiaire pour blanchiment d’argent. L’accusé a été acquitté par la justice en avril.

Dans l’appartement, la police a découvert un sachet en plastique avec l’inscription « Casino sac congélation ». Celui-ci contenait une poudre blanche, recouverte de riz. Un test rapide a conclu qu’il s’agissait de 500 grammes de cocaïne valant Rs 15 M. D’autres objets ont également été saisis lors de cet exercice dont une balance électronique contenant des traces de poudre blanche, qui aurait été utilisée pour le pesage de la drogue, une paire de gants de couleur noir et or, une serviette, une paire de chaussures, un sachet en plastique renfermant un masque, un peigne, un rasoir, deux stylos et des documents. Tous ces objets ont été envoyés pour des tests ADN. Entre-temps, une équipe du Scene of Crime Office a effectué des prélèvements d’empreinte dans l’appartement.

La drogue a été mise sous scellés, tandis que les deux gardiens et le propriétaire de l’appartement ont été conduits au bureau de l’ADSU pour leur interrogatoire. Selon les gardiens, ils ne savent rien des transactions des clients. Et d’ajouter qu’ils n’entrent jamais dans un appartement, mais restent dans la cour. Le sexagénaire, quant à lui, a dit qu’il ignorait la provenance de cette drogue et qu’il ne s’implique pas dans la vie privée de ses clients. Il a été prié de remettre une copie de la carte d’identité de son client. L’ADSU a sollicité l’aide du Passport and Immigration pour signaler l’arrivée du client une fois qu’il débarque à Plaisance.

Pour le moment, la police soupçonne que c’est le caïd présumé, actuellement en France, qui serait derrière cette importation de drogue. Les gardiens et le sexagénaire ont été relâchés après leur interrogatoire jeudi soir. Mais les enquêteurs leur ont demandé de rester à la disposition de la police. Cette enquête se déroule sous la supervision du DCP Bhojoo, assisté du surintendant Ramgoolam.

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