Lois du travail : Callichurn bat en retraite face aux syndicats

Le Workers’ Rights Bill et l’Employment Relations (Amendment) Bill seront retirés de l’agenda des travaux de l’Assemblée nationale. Techniquement, le ministre du Travail et des Relations industrielles, Soodesh Callichurn, aurait dû donner incessamment le coup d’envoi des débats en deuxième lecture sur ces deux projets de loi. Mais devant la levée de boucliers de la part des syndicalistes remettant en cause des dispositions de ces textes de loi, le gouvernement a pris la décision de stopper les procédures en attendant de revenir avec une nouvelle version revue et corrigée du nouveau cadre légal.

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Dans le sillage des consultations avec les partenaires sociaux, en l’occurrence les représentants des syndicats et du patronat sous l’égide du ministère du Travail et des Relations industrielles, le gouvernement a pris l’engagement, lors de la réunion du conseil des ministres, de retirer de l’agenda parlementaire le Workers’ Rights Bill et de l’Employment Relations (Amendment) Bill. Ces deux projets de loi ont déjà été présentés en première lecture.

À la lumière des propositions soumises par les représentants des syndicats, le gouvernement compte apporter de nouveaux amendements aux textes de loi à être adoptés. Le communiqué du conseil des ministres, confirmant ce retrait, note que « the object of the Workers’ Rights Bill is to repeal the Employment Rights Act and replace it by a modern and comprehensive legislative framework with a view to addressing the shortcomings of the present legislation and to provide for new emerging forms of work. The Bill, inter alia, gives more protection to workers against discrimination and precarious employment and also guarantees workers a gratuity on retirement. »

Du côté des syndicats, en particulier au sein de la General Workers Federation et du Joint Negotiating Panel de l’industrie sucrière, cette annonce est accueillie avec une satisfaction. Mais les syndicalistes s’appesantissent sur le fait que le gouvernement a le devoir de faire circuler les amendements retenus avant que les nouveaux débats à l’Assemblée ne soient engagés.

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