Metro Express -100e Monitoring Meeting – Nando Bodha : « The project on track and on time »

L’éclairage, la poussière et l’état des routes, notamment à Vandermeersch parmi les principaux problèmes soulevés.

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Le “monitoring/coordination committee” du Metro Express Project a tenu hier sa 100e réunion à la salle du conseil de Beau-Bassin – Rose-Hill. Le but de cette rencontre, au départ quotidienne, et maintenant trois fois la semaine, est de résoudre les problèmes urgents survenant dans le cadre de ce développement d’envergure.
Le manque d’éclairage, la poussière, le manque de panneaux de signalisation et de présence policière et l’état des routes étaient parmi les principaux problèmes soulevés lors du “monitoring/coordination committee” du projet Metro Express. Toutefois, le ministre des Infrastructures publiques, Nando Bodha, a assuré que « the project is on track and on time ».

Ce comité, qui est tenu sous la présidence du maire des villes-soeurs, Ken Fat Fong, a accueilli pour sa centième édition tous les partenaires comme Larsen & Toubro, la police, le CEB, la CWA ainsi que les ministres Nando Bodha, Fazila Jeewa-Daureawoo et Anil Gayan. Le DPM, Ivan Collendavelloo, s’est pour sa part fait excuser.

Le représentant de L & T devait dresser un bilan des travaux réalisés jusqu’ici et ceux restant à être réalisés. Le ministre Bodha devait, s’appuyant sur les dires du porte-parole de L & T, confirmer que « the project is on track and on time ». Il a rappelé que ce projet « coûte Rs 2 M par jour et qu’il ne serait pas de mise d’accumuler du retard ».

Suite à un certain nombre de plaintes concernant le “mapping, shifting and reinstatement of utilities”, un représentant du CEB devait indiquer que le CEB avait réalisé des travaux souterrains du rond-point du CEB (Rose-Hill) jusqu’à celui de Beau-Bassin et que 60% de ces travaux avaient été complétés. Le ministre a alors demandé, après les travaux électriques effectués en souterrain, si les habitants n’auraient pas de panne pendant les cyclones. Le porte-parole du CEB a répondu par l’affirmative.

La VPM, Fazila Daureeawoo, a sévèrement critiqué ceux censés trouver une solution aux inconvénients engendrés par les travaux, dont des trous béants et une route très “bumpy” à la suite d’un mauvais “patching”, notamment s’agissant de la route Vandermeersch. Le ministre Bodha, partageant le même état d’esprit que sa collègue ministre, devait souligner aux responsables que « la route devrait être remise dans une meilleure condition ou du moins dans le même état initial. Ce qui n’est pas le cas. Il est clair que le “resurfacing” n’est pas bon. La route est déformée. Je veux que vous conduisiez vous-même sur cette route », devait-il lancer en direction de la personne responsable. Lorsque cette dernière a fait valoir qu’il fallait attendre que les travaux de tranchée soit complétés pour réparer la route, la ministre Daureeawoo devait monter le ton. « Nous sommes en train de parler de travaux de réparation temporaires. Les habitants sont en train de se plaindre. Si vous dites que ce n’est pas possible, nous devons alors fermer la route! ». Et le ministre Bodha d’ajouter : « Prenez l’ingénieur de Gamma et de Sotravic et allez faire une visite des lieux ! ».

Sur le plan des marquages routiers et des déviations, là aussi, plusieurs problèmes ont été soulevés. « Si tous ceux d’entre vous pouviez aller sur le site, essayer la route en voiture et savoir comment cela se passe car au lieu de rester dans votre bureau, vous ne sauriez pas ce qui se passe », devait insister Fazila Daureeawoo. Le ministre Bodha devait alors souligner : « Nous devrions nous mettre dans la peau des usagers de la route. Il y a un niveau de tolérance. Au-delà de cette limite, les gens deviennent “wild” ».

Le ministre Anil Gayan a, pour sa part, attiré l’attention des principaux intéressés au sujet de Cité Barkly, un endroit « très sensible », selon lui. « Il faut s’assurer qu’il n’y a pas d’inconvénients », a-t-il fait valoir.

Les ministres ont, par ailleurs, fait ressortir que la présence policière laissait à désirer sur les sites concernés. À la fin de la rencontre, il a été convenu qu’une “Quality Control Patrol” comprenant plusieurs instances telles la TMRSU, la CWA, le CEB, la police, sera présente sur ces sites pour identifier les problèmes et y trouver des solutions.

Das Mootanah (CEO de Metro Express) : « Nous demandons aux habitants de faire preuve de patience »
« Dernièrement, on a effectué des travaux de déplacement des “utilities”. Les travaux sont allés très vite et ont bien avancé. L’an prochain, nous commencerons à installer les rails. Nous estimons que le “deadline” de juin/juillet pour faire venir le tram tient toujours de même que l’entrée en opération en septembre 2019. Nous demandons aux habitants de faire preuve de patience. Il y a eu des petits problèmes, il y en aura d’autres. Mais nous faisons tout pour que la communication s’améliore et que les problèmes soient résolus dans le temps ».

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