Monde du travail – Avant Lockdown : 2 067 licenciements enregistrés du 1 er janvier au 12 février 

Le ministère du Travail a enregistré un total de 2 067 cas de licenciements dans le pays entre 1er janvier et le 12 février de cette année. Durant la même période, 4 750 plaintes, liées à une réduction du personnel, ont été enregistrées dans divers bureaux de l’emploi répartis à travers l’île.

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Environ 2 103 personnes se sont enregistrées sous le Workfare Programme durant cette même période. Le nombre d’informations recherchées par les employeurs et les employés par rapport à des éclaircissements sur les lois du travail s’élève, lui, à 11 000, et celui de licenciements liés à la mauvaise situation financière des entreprises à 299. L’année dernière, le ministère avait démarré l’enregistrement des plaintes à partir du 6 avril, soit durant la période du premier “lockdown”. Du 6 avril jusqu’à fin 2020, un total de 14 000 licenciements a été recensé.

Cette année, explique-t-on au ministère du Travail, l’enregistrement des plaintes liées au “lockdown” a démarré plus tôt que l’année dernière. Une situation qui a été rendue possible grâce à l’expérience acquise lors du premier confinement. Ainsi, les hauts gradés du ministère ont déjà pris le service à la Victoria House depuis lundi, notamment afin de travailler sur les moyens de venir en aide aux travailleurs. Raison pour laquelle le ministère du Travail est venu de l’avant avec l’émission d’un communiqué invitant les travailleurs à faire part de leurs griefs durant la période de confinement sanitaire cette année.

Au ministère du Travail, on qualifie 2020 de « vraiment exceptionnelle », car pas moins de 35 000 plaintes de travailleurs et plus de 14 000 de licenciés ont été enregistrées durant la période de confinement. Le ministère, explique-t-on, est « à l’avant-garde » et est « proactif » pour écouter les doléances des travailleurs depuis le début de la crise.

Selon Mariaven Caremben, conseiller du ministre du Travail en matière des relations industrielles, il n’est pas prévu cette année que le nombre de cas de licenciements frôle la barre des 14 000, comme c’était le cas l’année dernière. Le ministère insiste aussi sur le fait que tous les salariés disposant d’un WAP doivent se rendre au travail, surtout en ce qui concerne ceux affectés aux services essentiels. « Les employeurs doivent aussi donner les moyens aux employés pour qu’ils puissent se rendent au travail, car ces derniers craignent de le faire. Il faut mettre en avant les mesures de sécurité pour les travailleurs », a-t-il dit.

Qu’en est-il cependant des femmes enceintes tombant dans la catégorie des services essentiels ? « Si une femme enceinte ne se sent pas bien et qu’elle ne peut pas travailler, elle doit soumettre un certificat médical à son employeur », souligne ainsi Mariaven Caremben. « Les services essentiels concernent tous les salariés concernés. Il y a donc des exceptions à la règle. On ne peut pas juste venir dire qu’on est enceinte et qu’on ne viendra pas travailler. L’employée doit aussi assumer ses responsabilités. Il faut produire un certificat médical quand on est malade », a-t-il déclaré. Et de préciser que, selon la loi, on ne peut pas demander à une femme de faire des heures supplémentaires après sept mois de grossesse.

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