OPERASYON LAKAZ LERWA LION – RÉCLAMATIONS DE RS 225 M : L’ex-PM s’intéresse au “Custody” des Rs 220 M de River Walk

Dans une “demand of particulars” logées en fin de semaine, Navin Ramgoolam réclame des détails sur la garde de ses Rs 220 M, ses deux coffres-forts ainsi que ses six téléphones portables saisis lors de la fouille à Riverwalk du 6 février 2015

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La plainte logée par Navin Ramgoolam, réclamant des dommages de Rs 225 M conjointement à l’État, au commissaire de police et à l’ACP Heman Jangi, a été appelée hier devant la Masters Court. Après avoir pris connaissance de la défense de l’État, logée il y a deux mois, et dans laquelle les défendeurs disent avoir agi selon les paramètres de la loi, Navin Ramgoolam revient à la charge. Par le biais de son avoué, Me Booneshwar Sewraj, il a logé une “demand of particulars” contenant 26 questions. Navin Ramgoolam veut savoir qui a la garde de l’argent saisi à son domicile et si les enquêteurs comptent s’en servir comme pièces à conviction dans le procès au pénal qui lui est intenté dans l’affaire des Rs 220 M.
« Plaintiff moves for full particulars under whose custody and venue, the sum of Rs 220 M, the six mobiles phones, the two suitcases and two safes are being kept », demande Navin Ramgoolam. Il veut aussi savoir si l’argent saisi ainsi que les téléphones portables « will serve as exhibits ». Pour ce qui est des six téléphones portables saisis, Navin Ramgoolam s’intéresse au rapport de l’IT Unit de la police et demande que ce document lui soit communiqué. De même, Navin Ramgoolam demande à obtenir des informations sur les demandes de Mutual Legal Assistance sollicitées sur les devises étrangères retrouvées dans ses coffres. « Plaintiff moves for full details and particulars of all application made through Mutual Legal Assistance in order to identify the foreign currencies », peut-on lire dans le document.
Le leader du PTr revient également sur son arrestation et demande aux défendeurs de lui dire sur quelles informations ils se sont basés pour réclamer un mandat de perquisition. De même, les magistrats ayant émis les mandats sont appelés à fournir des détails sur les informations sur lesquelles ils se sont appuyés pour signer les “search warrants”. L’affaire sera appelée le 7 février prochain pour que les défendeurs fournissent leurs réponses.

Navin Ramgoolam avait logé cette plainte en Cour suprême le 4 février. L’ancien Premier ministre revient sur l’épisode de son arrestation par le CCID, survenue le 6 février 2015 suite à la perquisition de son domicile, à Riverwalk, et à la saisie de ses coffres-forts. Il évoque également les séries d’arrestations qui se sont succédé et estime que cette situation lui a porté « d’énormes préjudices ». Il évoque une « démarche politique » visant à « nuire à (s)a réputation » et à le « détruire politiquement ». Navin Ramgoolam réclame aussi des dommages pour les neuf affaires logées contre lui et qui ont été rayées.

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