OPPOSITION | Arvin Boolell : « Nos interpellations massacrées durant deux semaines consécutives »

« Nos interpellations à l’Assemblée nationale ont été massacrées durant deux semaines consécutives », s’est insurgé le leader de l’opposition, Arvin Boolell, qui rencontrait la presse dans la rue, devant l’hôtel du gouvernement, n’ayant en effet pas eu l’autorisation du Speaker de faire cet exercice à son bureau. « La décision du Speaker est éloquente par elle-même », a-t-il estimé, considérant que la décision du Speaker « va à l’encontre de la démocratie ».

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Arvin Boolell a estimé que lors de la PNQ de la semaine dernière, le Speaker « s’était caché derrière l’ICAC et l’immunité parlementaire », estimant qu’on ne peut interpeller le Premier ministre sur sa conduite. « Cette fois, on a posé une question pour savoir si la police enquête sur le fait qu’il y a eu paiement au-delà de Rs 350 000 en cash afin de savoir si cela représente un délit. (…) J’ai constaté par la suite que la moitié de ma question avait été enlevée », a-t-il expliqué.

Le leader de l’opposition fait comprendre qu’il a parlé avec le Whip de l’opposition, le président du PTr ainsi que les deux autres leaders des partis de l’opposition. « J’ai aussi rencontré le président de l’Assemblée nationale, et je ne dirai pas l’accueil que j’ai reçu. Je lui ai fait comprendre que je ne suis pas d’accord qu’on manipule ma question. » Il poursuit : « Les paiements effectués ne sont pas des badinages. Nous parlons de Rs 4 millions payés en cash sur un achat de Rs 7 millions. D’où sort cet argent ? Cela a été fait hors de la vue du notaire. Le paiement a été effectué en 2002 et le contrat de vente a été conclu en 2007. »

Le leader de l’opposition estime qu’il y a eu « un délit contre le POTA ». Il développe : « Nous demandons quand l’ICAC fera son travail… » Et de se demander « pourquoi l’ICAC, qui a appelé le vendeur, n’a pas encore appelé l’acheteur ? » Et d’affirmer qu’il avait « 19 questions » à poser au Premier ministre. Ce qu’il n’a pu faire. Arvin Boolell a enfin affirmé qu’il bénéficie du soutien des parlementaires de l’opposition sur cette question, expliquant par ailleurs leur avoir demandé de « ne pas quitter le Parlement afin de poursuivre leur travail », même s’il a été expulsé du Parlement pour la journée de mardi.

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