Le comité conjoint gouvernement–secteur privé en vue de l’ouverture rapide des frontières – qui s’est rencontré hier – a fixé pour objectif de remplir au plus vite les conditions sécuritaires de la population avant d’annoncer une date d’ouverture.
Le comité conjoint, présidé par le Premier ministre adjoint, Steven Obeegadoo, comprend les représentants du gouvernement et de Business Mauritius ainsi que d’autres parties prenantes dont les dirigeants de la MTPA et de l’AHRIM. Il comprend trois sous-comités chargés de se pencher respectivement sur les conditions d’entrée et protocole sanitaire, la connectivité aérienne et la destination Maurice. Ils devront soumettre leurs rapports dans les prochaines semaines.
Selon Steven Obeegadoo, l’ouverture des frontières est impérative pour l’économie du pays lorsque les conditions sanitaires sont remplies : « On ne peut annoncer la réouverture du jour au lendemain. Elle se prépare. Les hôteliers, les agences de promotions à Maurice et à l’étranger, les compagnies d’aviation doivent avoir un préavis. L’objectif est de remplir au plus vite les conditions sécuritaires de la population avant de proposer les échéances et les dates qui seront finalisées par le Premier ministre et le gouvernement. »
S’agissant des conditions d’entrée à Maurice, Steven Obeegadoo a souligné qu’il sera important de connaître l’état de santé de chaque visiteur. « Est-ce qu’il a fait son test PCR, est-ce que c’est négatif ? Est-ce qu’il a été vacciné? Est-ce qu’il a reçu une dose ou deux doses ? Ces informations devront être fournies ainsi que d’autres renseignements dont Maurice a besoin », a mis en exergue l’adjoint au Premier ministre.
Pour le CEO de Business Mauritius, Kevin Ramkalaon, l’ouverture des frontières est importante pour le Tourisme et pour beaucoup d’autres secteurs dont financier, le TIC BPO, l’éducation et les services professionnels ainsi que l’immobilier. Ce sont tous des secteurs importants pour une bonne reprise, estime-t-il.
Entretemps les regards sont tournés vers les Seychelles, qui connaissent actuellement une troisième vague du virus forçant les autorités seychelloises à fermer écoles et commerces. Selon Seychelles News Agency, les Seychelles comptent actuellement plus de 1000 cas positifs dont 84% sont des Seychellois. 65% des personnes infectées n’ont pas encore été vaccinées.