(Parlement) Bérenger : « Que les partis de l’opposition accordent leurs violons »

  • Le leader du MMM, Paul Bérenger, a souhaité que les partis de l’opposition « accordent leurs violons » sur un certain nombre de sujets
  • Cela devrait être, selon lui, le cas par rapport au projet de loi sur la création d’une National Investment Authority

« Le projet de loi donne lieu à beaucoup d’inquiétudes. J’estime que les partis de l’opposition devraient accorder leurs violons afin de réclamer que les débats sur ce texte de loi soient renvoyés pour après les élections », a déclaré Paul Bérenger. Selon lui, il n’y a « aucune urgence » concernant ce texte de loi, qui donne lieu « à beaucoup de méfiance, surtout avec la situation financière au niveau d’Air Mauritius, la State Bank et la National Insurance Company ». Et d’ajouter : « On craint que le gouvernement puise dans ce fond pour aider les canards boiteux. »

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Paul Bérenger a abordé cette question après que la presse lui ait demandé de commenter la proposition d’Arvin Boolell, du Ptr, concernant la conclusion d’un pacte entre les partis de l’opposition. « Boolell parle de pacte, mais moi je parle de violons. Il faut qu’on accorde nos violons au Parlement, même si on peut ne pas être d’accord sur certains points », a-t-il estimé.

En ce qu’il s’agit de la proposition de Shakeel Mohamed concernant la nécessité de présenter une motion de blâme contre le gouvernement dès la reprise des travaux parlementaires, Paul Bérenger estime que la présentation d’une telle motion « est le privilège du leader de l’opposition », poursuivant : « C’est pourquoi je dis qu’il faut accorder nos violons. Nou kontan ou nou pa kontan PMSD, mais son leader est le leader de l’opposition. Lorsque j’ai vu qu’il avait plus de députés, je m’étais de moi-même retiré par respect pour le Parlement. Ce serait ridicule que le leader de l’opposition présente une motion par ici et que Shakeel Mohamed, lui, en présente une autre dans ce sens. D’où l’importance d’accorder nos violons ! »

Concernant la séance de demain, Paul Bérenger a observé qu’une seule législation de portée sectorielle figure à l’agenda. Toutefois, il y a, dit-il une série d’interpellations intéressantes, avant de considérer comme « symbolique » le fait que le Premier ministre n’ait pas été présent au conseil des ministres ayant arrêté l’agenda de la rentrée parlementaire.

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