PNQ : « Trial Runs » pour le Métro à partir du 1er octobre

  • Le ministre Bodha annonce le début de l’exploitation commerciale de la première phase du projet à compter de novembre avec des passagers
  • Le Metro-Express gratuit pour le public en général au mois de novembre
  • La Chine accorde Rs 500 M pour l’acquisition de 100 autobus électriques en faveur de la UBS, de la CNT et de RHT

Répondant en début de séance de l’Assemblée nationale à la huitième Private Notice Question (PNQ) sur le projet de Metro-Express, le ministre des Infrastructures publiques, Nando Bodha, a annoncé qu’à partir du 1er octobre des « Trial Runs » se tiendront dans le cadre du Soft Launch du projet. Ces essais permettront à des « selected number of passengers », notamment des employés de Metro Express Limited ou encore des fonctionnaires aussi bien que des écoliers et des habitants de certaines régions de voyager sur le trajet Rose-Hill/Port-Louis. Les « Schedules » de ces essais sont actuellement en voie d’élaboration alors que les « Trial Runs » s’étaleront sur trois semaines. D’autre part, l’exploitation commerciale du Metro-Express, notamment les membres du public, est annoncée pour le mois de novembre prochain. Le public pourra voyager gratuitement sur le Metro-Express pendant tout le mois de novembre, avec le Paid Service sur les URBOS 100 à compter du 1er décembre prochain.

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Exceptionnellement, les échanges autour de la PNQ ont duré plus que la trentaine de minutes d’habitude. Pendant plus d’une vingtaine de minutes, le ministre a donné lecture de sa réponse en vue de rassurer sur différents aspects du projet. Il a aussi annoncé que la République populaire de Chine a accordé une somme de Rs 500 millions en vue de faire l’acquisition d’une centaine de bus électriques au bénéfice de compagnies de transport, notamment la United Bus Service, la Corporation Nationale de Transport et Rose-Hill Transport Services Ltd, affectés par l’introduction du Metro Express.

Répondant aux questions de leader de l’opposition concernant la sécurité, le ministre a expliqué qu’actuellement, « each system is undergoing testing and the whole system integration is to comply with the specified safety requirements in the project ». Et d’ajouter que la certification pour l’opération de tous les systèmes, qui font actuellement l’objet de vérification, sera complétée la semaine prochaine, précisant qu’il est d’ailleurs déjà en présence d’un projet de rapport.

Il a aussi indiqué qu’un contrat de cinq ans a été conclu avec la CAF. Selon lui, les autorités ont réalisé un exercice de “due diligence” et étaient également en présence d’une offre singapourienne, avant de finalement conclure que l’offre de la CAF était « celle qui convenait le mieux ».

Le montant nécessaire en vue de subventionner les passagers qui bénéficieront d’une gratuité dans le “feeder transport” avant de prendre le métro a aussi été évoqué. Xavier-Luc Duval a suggéré que les contribuables « seront appelés à payer un montant de Rs 18 M ». Ce que le ministre a rejeté énergiquement, affirmant qu’aucune évaluation n’a été faite. Il a en revanche adressé des reproches au leader de l’opposition, affirmant que lorsque celui-ci était au gouvernement, le projet de l’introduction de métro léger avait été évalué à Rs 37 milliards. Cette remarque a provoqué la protestation d’Arvin Boolell, qui a estimé que le ministre était en train de “mislead the house”. Le ministre Bodha a également soutenu que 60 lignes d’autobus auraient été éliminées et qu’aucun plan de retraite n’avait été prévu pour les travailleurs. Xavier-Luc Duval a répondu qu’il n’avait jamais approuvé aucun projet de métro lorsqu’il était dans le gouvernement.

Concernant les “shop keepers” et les taxis, pour lesquels le leader de l’opposition a demandé une compensation, le ministre a expliqué que les taxis n’auront « aucun problème », ajoutant qu’une rencontre est prévue avec les commerçants qui seront affectés. Il a indiqué que ces derniers auront « tous une place » dans le terminal de la gare Victoria et que ce sera également le cas à Rose-Hill.

Le leader de l’opposition a finalement cherché à savoir quand le Premier ministre indien Narendra Modi sera à Maurice. Le ministre a simplement rétorqué que cette question ne relevait pas de ses responsabilités, mais de celles du gouvernement.

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