Post-confinement : le secondaire privé en quête de précisions pour la rentrée

Dans un document intitulé « Resumption Post Covid-19 – concerns and Apprehensions », la Managers of Private Secondary Schools Union (MPSSU) soulève une série de questions relatives aux mesures préventives élaborées par le gouvernement pour la reprise du mois d’août. Tout en garantissant l’entière collaboration de ses membres à la mise en œuvre de la stratégie gouvernementale, la MPSSU « is of opinion that the protocols do not handle several pertinent problems related to situations that we may face when operating after the curfew ». Une des lacunes identifiées porte sur l’absence d’un guideline pour le contrôle de température frontale que devra être effectuée par l’école.

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Ce document de la MPSSU, soumis au ministère en fin de semaine dernière, se présente sous la forme d’une brochure de 28 pages, abordant les sujets suivants : (1) Desinfection, (2) Regular cleaning of school, (3) Frontal temperature checks and suspect cases, (4) Compulsory wearing of mask, (5) Hand washing, (6) Social distancing, (7) Eventual case of a confirmed case, (8) School visitors, (9) Risks inherent to the members of the staff et (10) Monitoring of sanitary measures. La MPSSU comprend 28 institutions secondaires avec une population estudiantine de quelque 15 000 élèves et un personnel de 2 500 employés.

La MPSSU affirme que ses membres témoignent d’une « ferme volonté » de participer à l’effort national pour donner au pays « a new healthy start » après le COVID-19, notamment avec la réouverture des écoles du 3 août. Toutefois, la MPSSU note que ses membres entretiennent « certaines préoccupations et appréhensions » concernant les mesures sanitaires recommandées par le gouvernement et souhaitent obtenir des réponses satisfaisantes dans les meilleurs délais.

« The protocol stipulates that the school will need to carry out frontal temperature checks but does not provide guidelines on how to deal with cases of students and staff members with temperature above normal. It’s imperative that the school is briefed on ways such cases should be dealt with », fait comprendre la MPSSU dans le document. En temps normal, lorsqu’un élève est malade, l’école en informe ses parents et s’il y a urgence, un membre du personnel accompagne l’élève malade à un centre de service de santé publique le plus proche de l’institution.

« La prise en charge d’une personne infectée au COVID-19 nécessite des précautions particulières. Il est impératif que l’école soit informée des moyens d’aborder ces cas », laisse entendre la MPSSU, qui préconise aussi la présence d’un médecin ou d’un autre membre du personnel soignant « to effectively monitor with the frontal temperature checks and in case of any sick student ».

La MPSSU est totalement convaincue de l’importance du port obligatoire du masque et que le personnel de leurs collèges collaborera pour veiller au respect de cette mesure par les élèves dans l’enceinte des écoles. Cependant, elle réclame des clarifications afin que le port du masque donne des résultats concluants, soit quel type de masque est le plus approprié et pour combien de temps le porter pendant une journée ? À quelle fréquence les élèves/personnel devraient-ils renouveler leurs masques et qui doit leur fournir cet équipement ? Comment traiter le cas d’un élève se présentant à l’école sans masque car la majorité de leurs élèves est issue de milieux défavorisés. Elle est d’avis que la responsabilité de fournir les masques de bonne qualité et en quantité suffisante revient au gouvernement.

La MPSSU voudrait voir les autorités être « plus explicites » concernant la désinfection et le nettoyage des établissements. Ils pensent que le nettoyage habituel des locaux doit être « revamped in the new context of COVID-19 » et la nécessité de personnel supplémentaire pour cet aspect du travail. Les Managers demandent aux autorités d’indiquer la période à laquelle devrait se faire l’exercice de désinfection avant la reprise des classes en raison des résiduels de certains produits chimiques présentant des risques pour la santé humaine sans oublier les coûts additionnels au budget.

Quant à la ‘social distancing’ en classe, la MPSSU trouve que le nombre de 15 à 20 élèves, cité dans plusieurs documents en circulation, n’est pas le mécanisme approprié pour faire respecter cette consigne étant donné que la dimension des salles de classe diffère dans les institutions à travers le pays. La MPSSU admet qu’il serait assez difficile aux élèves qui restent plus de cinq heures dans une salle de respecter en permanence la distance d’un mètre. « Therefore, we would want to know what the authority recommends as the correct student density per m2 in a classroom rather than an arbitrary number with no regards to varying class sizes », explique-t-elle. En ce qui concerne l’hygiène des mains, elle indique qu’il s’agit d’une prévention majeure contre la propagation du virus.

La MPSSU anticipe des problèmes pratiques dans l’organisation des élèves pour le lavement des mains régulier après chaque deux periods compte tenu du nombre d’élèves et du temps que cela prendra. Elle propose plutôt la désinfection des mains en classe et lorsque les élèves entrent dans les locaux de l’école. Le budget pour les sanitizers suscite des interrogations dans la conjoncture.

Les School Buses constituent également un litige avec la MPSSU, qui s’interroge : « Will State schools students continue to be privileged to the detriment of Private Secondary Schools students ? » Selon les observations de la MPSSU, leurs élèves « ne se sont jamais sentis égaux à ceux des collèges d’État » et ajoute que les autorités « ont toujours fait la sourde oreille » à leurs demandes à ce sujet. « Will the authority be able to provide dedicated school buses to each school and/or provide sufficient number of buses so as to respect social distancing ? » lit-on dans le document.

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