Des étudiants non-vaccinés renvoyés à la maison dans certains établissements du secondaire
La reprise des classes en présentiel a eu lieu dans le respect du protocole sanitaire et de la GN 119, concernant la vaccination. À l’entrée des écoles hier, non seulement on s’affairait à la prise de température, mais on procédait également à la vérification de la carte de vaccination. La première journée a également été marquée par des cafouillages, certains parents sont venus déposer leurs enfants alors qu’ils n’avaient pas classe aujourd’hui…
Les étudiants ont abordé une nouvelle étape de l’année scolaire avec le retour en classe hier matin. Ceux des grades 9, 9+EP, 11 et 13 ont été les premiers à franchir ce cap au secondaire, tandis qu’au primaire, ce sont les élèves des grades 4,5 et 6 qui ont été accueillis à l’école. Fait marquant à l’entrée des écoles hier : non seulement on contrôlait la température, mais également les cartes vaccinales et le « bus pass ». Comme on le sait, selon la Government Notice 119, sous la Quarantine Act, les étudiants âgés de 18 ans et plus, ainsi que le personnel, doivent se faire vacciner, ou présenter un test PCR négatif datant de sept jours maximum, pour avoir accès aux écoles et collèges.
À ce niveau, dans certains collèges, les responsables ont été contraints de renvoyer des étudiants à la maison. C’était notamment le cas au collège John Kennedy, où un jeune de 18 ans n’a pas été autorisé à rester à l’école. Preetam Mohitram, président de l’Union des Recteurs des collèges d’État explique : « Les consignes du ministère sont très claires à ce sujet. Je n’ai eu d’autre choix que de renvoyer l’étudiant à la maison, après avoir prévenu ses parents. »
Autrement, ajoute ce dernier, la première journée en présentiel s’est bien passée, avec le staff meeting, en vue de discuter du time-table et de l’attribution des tâches. Le collège a déjà élu son Head Boy également, il s’agit de Luke Timothée, qui prendra le relais à Yann Jugroo. « Le nouveau Head Boy et son équipe seront là demain, pour accueillir les plus jeunes. C’est aujourd’hui donc, que les filles et les garçons de grade 10 feront leur entrée à l’école. »
Le collège a également prévu de remettre le report book vers la fin de la semaine, afin de permettre aux parents d’avoir une idée où se situent leurs enfants. « Nous allons nous baser sur les papiers d’examens déjà pris avant le confinement au dernier trimestre et sur l’évaluation des enseignants. Le but n’est pas d’attribuer des points, mais de donner une indication sur la situation de l’étudiant.» Par ailleurs, deux autres groupes d’étudiants de grade 10 et de grade 12 de l’année dernière, passeront, eux, un contrôle. Il s’agit de ceux qui ont eu des difficultés. L’idée est d’identifier leurs faiblesses, afin de les aider à se rattraper.
Dans d’autres collèges, cette première journée a été marquée par quelques couacs. Il y a eu des cas où des parents sont allés déposer leurs enfants de grade 7, alors que ceux-ci reprennent les classes aujourd’hui. Avec les jours alternés, les grades 7, 8, 10 et 12 ont des cours les mardis et jeudis seulement. Pour certains parents, la communication du ministère de l’Éducation à ce sujet n’était pas assez claire. Ils auraient souhaité qu’il y ait des explications plus détaillées à la télévision, afin que tout le monde assimile les bonnes informations.
Un autre fait marquant dans certains collèges, concerne les chauffeurs ou receveurs de bus scolaire, qui n’ont pu accéder aux établissements pour les procédures habituelles. Selon la pratique, les opérateurs individuels doivent faire signer des documents au collège qu’ils desservent, afin de pouvoir toucher la subvention du gouvernement. Or, à lundi matin, une partie des chauffeurs et receveurs n’étaient vaccinés et ne pouvaient donc accéder aux établissements. Du coup, c’est un membre de l’administration qui a dû venir au portail pour faire signer le document. Un appel est ainsi lancé aux opérateurs individuels pour faire vacciner leur personnel car « on ne peut envoyer quelqu’un aller attendre au portail tous les jours pour cela », avance le responsable d’un collège.