RENTRÉE SCOLAIRE — Deploiement spécial de la police avec l’accent sur le respect sanitaire

Les Casernes centrales ont déjà établi un plan de travail concernant la rentrée scolaire de mercredi, où l’accent sera mis sur le respect des normes sanitaires. « Cette rentrée sera un peu spéciale, car elle intervient après le déconfinement sanitaire. Pour assurer la sécurité des écoliers et collégiens, la police sera non seulement présente dans les gares, mais assurera aussi des patrouilles régulières près des établissements durant les heures de classes », indique-t-on du côté des Police Headquarters. À cet effet, la police a déjà eu des séances  de travail avec des représentants du ministère de l’Éducation, de la Traffic Management and Road Safety Unit (TMRSU), des mairies, des parlementaires (dans certains endroits) et des officiers du bureau du Premier ministre, avec l’objectif de passer en revue la situation.

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C’était notamment le cas à l’école gouvernementale Guy Rozemont, à Tranquebar, le 25 juin, où le problème du trafic routier dans la région a été discuté. Il y a ainsi été noté que des « zebra crossing » seront installés ou repeints près des établissements scolaires. Pour la rentrée de demain, les policiers seront répartis dans plusieurs endroits. « La brigade des mineurs, la police régulière ainsi que la Divisional Supporting Unit seront dans les gares tôt le matin afin de veiller à ce que les collégiens ne se regroupent pas et partent directement vers leur établissement. Ce sera également l’occasion de les sensibiliser sur les risques de la COVID-19 et les précautions à prendre. Nous nous assurerons aussi qu’ils portent bien leurs masques », indique-t-on du côté de la Crime Prevention Unit.

Dans la mesure du possible, un policier sera également affecté devant chaque école primaire. « La police travaillera avec le personnel non enseignant des écoles ou à la porte d’entrée. Une prise de température sera effectuée sur chaque jeune. Cet exercice pouvant prendre un certain temps, le policier de faction fera en sorte que les écoliers respectent une distance raisonnable et qu’ils portent bien leur masque. » Des « spots checks » sont prévus pour les établissements secondaires afin de veiller que ce même exercice se déroule dans les meilleures conditions.

Les parents n’auront pas accès à l’enceinte des établissements scolaires, et devront donc attendre leurs enfants à l’extérieur, sauf en cas de grande nécessité. « Cette décision dépendra du maître d’école ou du recteur », explique-t-on du côté de la police, qui prévient qu’elle appliquera les consignes à la lettre. « En plus, chaque établissement disposera d’une salle d’isolement au cas où un élève présentait des signes de fièvre. La police accompagnera alors les officiers du ministère de la Santé, qui prendront en charge le malade. »

Chaque division de l’île a établi un plan de travail propre à elle en se basant sur ses ressources et le nombre d’école tombant sous sa juridiction. Avec l’abolition de la « hot spot policing », les éléments de la DSU et de l’ERS prêteront main-forte à leurs collègues du poste de la localité ainsi que de la brigade des mineurs. « Par exemple, dans la région Metropolitan North, cinq équipes ont reçu la consigne de patrouiller dans des lieux stratégiques dont font parties les établissements scolaires. Entre 6h et 18h, les véhicules de police devront couvrir des endroits comme Roche-Bois, Plaine-Verte, Abercrombie et Vallée-des-Prêtres pour assurer le bon déroulement de la rentrée. Nous irons dans les centres commerciaux, sur les plages et dans d’autres lieux prisés en semaine pour s’assurer que les élèves ne fassent pas l’école buissonnière ou y flânent après les heures de classe. »

Outre l’aspect sanitaire, la police indique qu’elle veillera également à la sécurité des enfants, car des malfrats pourraient profiter du port du masque pour passer à l’acte. « Les enfants sont très vulnérables, d’autant que beaucoup sont en possession de téléphone cellulaire. La police travaillera en collaboration avec le Police Main Command and Control Centre (PMCCC) d’Ébène, où les policiers auront les yeux rivés sur les caméras de la Safe City couvrant les écoles. »

Le même protocole du matin sera appliqué à la fin des classes, où des policiers feront en sorte que les collégiens quittent les gares au plus vite. Ils porteront également une attention spéciale sur les conditions dans les autobus et veilleront qu’ils ne soient pas bondés. « Nous avons remarqué dans le passé que dans un bus déjà rempli, une vingtaine d’élèves se mettaient debout, alors que la limite est de cinq ou six passagers « standing ». Avec COVID-19, il faudra que les receveurs s’assurent que cette consigne soit respectée. Au cas contraire, la police verbalisera. Nous conseillons aux jeunes d’utiliser autant que possible les « school bus » », explique-t-on.

À noter que la police dispensera des sessions de sensibilisation dans les écoles primaires et secondaires dans les prochains jours. Élèves et parents pourront y assister.

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