ROSE-HILL – Depuis samedi : Trois employées de RHT en grève de la faim

Trois employées de Rose-Hill Transport Ltd (RHT) ont entamé depuis samedi une grève de la faim dans l’enceinte de l’église de Notre Dame de Lourdes, à Rose-Hill, à la suite d’un cas de licenciement. Selon leur négociateur, Ashok Subron, de l’Union of Bus Industry Workers (UBIW), une employée a en effet été limogée à la suite d’une plainte déposée au ministère du Travail pour harcèlement sexuel allégué à l’encontre d’un cadre de la compagnie. Après être passée devant un comité disciplinaire, une des trois salariées aurait ensuite été licenciée. En guise de solidarité, deux autres employées de RHT se sont alors engagées dans une grève de la faim avec leur collègue.
Ashok Subron estime « malheureux de constater que ce mouvement intervient au moment où on célèbre la Journée de la femme », ce lundi à travers le monde. Aussi en profite-t-il pour demander au ministère du Travail d’ouvrir une enquête sur ce cas de harcèlement sexuel allégué, et qui a conduit au licenciement d’une employée de RHT. Pour lui, « ce mouvement de grève de la faim ne s’arrêtera tant que RHT n’accédera pas à trois requêtes de l’UBIW », soit : 1) la suspension de l’employé sur lequel pèse une allégation de harcèlement sexuel; 2) la réintégration à son poste de l’employée mise à pied et; 3) la révision de la formule actuelle des congés annuels.
Ashok Subron précise qu’après avoir pris connaissance de ce mouvement de grève de la faim, la direction de RHT a décidé de convoquer pour ce lundi une réunion avec les représentants des travailleurs, et ce, afin de désamorcer la crise. De même, il devait faire ressortir que les employées de RHT ont formulé d’autres demandes qu’il souhaite aborder lors de la réunion de lundi, dont le paiement d’une allocation de Rs 1 000 aux Relief Workers et une révision du nombre d’autobus mis en circulation par ladite compagnie.
Il devait aussi insister sur le fait qu’il a fait tout ce qui est en son pouvoir pour que ces trois employées de RHT n’entament pas une grève de la faim et mettent ainsi leur vie en péril. Ces employées sont Joyce Anthony, Angelica Bazergue et Clara Theodore. Elles estiment que les services de médiation « ne fonctionnent pas comme il le faut chez RHT ».

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