SAINT-LOUIS GATE : Précision accablante de BWSC au CEB dès le 14 mars 2019

  • Le CEO danois à l’Acting GM du CEB : « I can confirm to you that our latest project in Mauritius (i.e. St-Louis II) was among the other projects subject of the investigation »

La confusion entretenue autour du contrat annulé de 2014 et du contrat de Rs 4,5 milliards alloué en 2015 pour le Redevelopment de la centrale thermique de Saint-Louis, avec une bombe à retardement de Rs 700 millions, pourrait être vite éclaircie. En effet, une correspondance officielle de Burmeister & Wain Scandinavian Contractor A/S, signée du Chief Executive Officer danois, Nikolaj Holmer Nissen, à l’Acting General Manager du Central Electricity Board (CEB), Shamshir Mukoon, en date du 14 mars, est des plus explicites, si ce n’est accablantes pour les protagonistes sur le Frontline de ce scandale.

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À la suite d’une demande d’informations complémentaires sollicitée par la direction générale du CEB (CEB/GMO/SM) au sujet des enquêtes initiées pour fraude et corruption dans des contrats décrochés, la BWSC précise : « I refer to your letter and hereby provide further information on this regrettable matter based on your request. I can confirm to you that our latest project in Mauritius (i.e. Saint-Luis II) was among other projects subject of the investigation. However, we intentionally did not specify in the press release to protect the reputation of clients such as CEB », écrit le CEO de BWSC en noir et blanc.

La teneur de cette lettre officielle définissant les paramètres de l’enquête de BWSC – avec cinq cadres danois limogés et deux autres dossiers soumis à la police danoise pour des enquêtes au pénal – met dans l’embarras la direction du CEB et aussi ceux qui veulent croire à la thèse accréditée par le Deputy Prime Minister et ministre des Utilités publiques, Ivan Collendavelloo, autour du « knowledge » de cette affaire de pots-de-vin « to officials of Mauritian Administration through third parties ». Tout semble indiquer qu’il est question du contrat alloué pour les travaux et nullement celui annulé en 2014 sous le gouvernement travailliste.

Techniquement, dès ce 14 mars 2019 au plus tard, cette affaire aurait dû être ‘referred » à l’Independent Commission Against Corruption (ICAC) à des fins d’enquête. En tout cas, la réunion du Board du CEB de cette semaine devra établir le Timeline de ce scandale à partir du 15 février 2019 avec accent sur la période entre le 31 octobre 2019 et le 8 juin 2020. Les Minutes of Proceedings et autres Board Papers du Board du CEB depuis février 2019 ont été réquisitionnés pour la réunion du conseil d’administration de cette semaine.

Affaire à suivre sur le plan politique…

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