Suite aux dénonciations de la CTSP : Les conditions d’hébergement des ouvriers indiens expliquées

Le Project Coorinator: « The workers are very undisciplined; they do not keep ‘heir’dormitory clean, »

- Publicité -

Les conditions d’hébergement des ouvriers indiens de la compagnie Swasdeshi CIPL-MRU décriées par la Confédération des Travailleurs des Secteurs Public et Privé (CTSP) ont fait l’objet de commentaires de Deven Maulloo, Project Coordinator pour le nouvel hôpital de Cancer, dans une lettre explicative.
Avec l’épidémie de COVID-19,  une ressource minimale est sur place pour maintenir le niveau d’hygiène, les travailleurs sont pourvus de savons et les ordures sont disposées dans un endroit distinct. Le dortoir est désinfecté régulièrement, dit Deven Maulloo. Cependant, il fait remarquer que comme il y a une fréquence réduite des services de voirie en cette période, ces ordures sont parfois répandues par des chiens et des chats errants. La compagnie, soutient-il, s’assure que le protocole du COVID-19 soit bien suivi et que la santé des travailleurs fasse l’objet d’un monitoring par le Health and Safety Officer et le Site in Charge Officer. D’ailleurs, durant la période de confinement, deux travailleurs qui sont tombés malades se sont fait soigner à l’ hôpital Victoria. Aucun travailleur n’est autorisé à quitter l’enceinte du dortoir.
En ce qui concerne le non-paiement du salaire de mars, il devait faire ressortir que l’affaire est entre les mains de la Mauritius Revenue Authority et du ministère de la Santé. Il souligne dans une lettre explicative que : “there is a short delay for payment of same because the MRA is still processing the payment under the GWAS and on the other hand the MoH is currently operating with a very limited staff, hence our payment cycles from the Govt are being critically delayed. Everybody should show some comprehension”.
En ce qu’il s’agit de la qualité de la nourriture, il devait souligner que la compagnie a reçu une demande des ouvriers indiens pour qu’il puisse consommer uniquement des menus végétariens durant la période de confinement.
Avec la période de confinement, soutient-il, il y a eu problème au niveau de l’approvisionnement de la nourriture. “With the sudden COVID-19 Confinement notice and Curfew imposition by the Government we have faced many serious logistics difficulties at the site: We were in critical shortage of basic foodstuff and cooking gas among others. We had nearly missed a humanitarian crisis since no suppliers were ready to supply food in bulk and we had to beg for any available items from door to door. With lots of perseverance and tactful networking we have been able to secure a limited quantity of basic food items and here we are thankful to the AMB, Winner’s and London Way Vacoas and Shellgas for cooking gas. Those who are blaming us should at least be thankful for our resilience at keeping everybody fed with a convenient meal in these very difficult moments. It is erroneous to say we are not feeding our workers in a humanly manner”, soutient Deven Maulloo. Il souligne aussi que certains ouvriers indiens sont indisciplinés.  “The workers are very undisciplined; they do not keep ‘their’ dormitory clean, they throw away all their beer cans, vodka bottles and name it, everywhere at the site. They just don’t care. All the auxiliary cleaners are confined at their respective homes; we are ensuring however a minimum cleaning on a weekly basis. Many workers leave the site at their own risk and peril. They do not respect the CURFEW notice. We had to call Police (Sodnac Police station and Information Room) for prompt intervention. They themselves are exposing everyone to the COVID 19 threats”. Il souligne que ce n’est pas la première fois que ladite compagnie fait l’objet de critiques de la part des mêmes dénonciateurs. “We have clearly exposed the truthful statements above in reply to the baseless and defaming remarks expressed by a frustrated callous party who does not have the courtesy and courage to crosscheck its information’, conclut-il dans la lettre. Il souligne que le dortoir Phoenix des ouvriers indiens abrite actuellement seulement 72 travailleurs.

- Publicité -
EN CONTINU

l'édition du jour

- Publicité -