Sur le terrain : Crainte de 100 nouveaux cas positifs cette semaine

À hier 19 heures, le nombre officiel de cas positifs était de 169, avec la polémique relancée au sujet du 7e décès au COVID-19

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Le directeur des Services de Santé publique, Vasantrao Gujadhur : « Malerezman piblik pale konpran »

À hier 19 heures, le nombre de cas positifs au COVID-19 enregistré était de 169 avec sept décès. Toutefois, avec l’exercice de Contact Tracing sur le terrain, des craintes sont entretenues dans les milieux officiels autour d’une répétition de la semaine dernière avec 100 nouveaux cas d’ici le week-end, passant la barre des 200. D’autre part, la polémique fait rage autour des circonstances du septième cas de décès, soit un membre de la force policière, revenu d’une mission à l’étranger et les risques de contamination de son entourage familial et professionnel vu son exonération à tout confinement depuis son retour de l’étranger.

Tous les spécialistes suivent avec une attention redoublée l’évolution des résultats du dépistage sur le terrain en vue de déterminer quand pourrait intervenir le Peak et subséquemment une baisse. Mais à ce jour, il ne fait aucun doute que les 200 premiers cas devraient être atteints dans les prochains jours. Ce qui n’empêche pas des questions sur le cas du 7e décès au COVID-19, la victime n’ayant pas été placée en quarantaine à son retour de l’étranger. « Avec combien de personnes a-t-il été en contact depuis son retour ? Pourquoi n’a-t-il pas été placé en quarantaine ? » se demande-t-on depuis hier matin, d’autant plus qu’un de ses collègues aura été testé positif.

De son côté, le Dr Vasantrao Gujadhur, directeur des services de Santé publique, n’a pas hésité à commenter la situation par rapport à la réouverture des supermarchés de l’île. « Malerezman piblik pale konpan. Seki monn trouve divan ban sipermarse inexplikab. Mo pa konpran sertin konportman morisien. Nou pe koze mem tou lezour. Piblik pe anvi viris-la al partou. Piblik oule li al partou. Personn pa pe pran prekosion », a-t-il laissé entendre hier soir. Et de souligner que les jeunes, dont des mineurs, ne sont pas à l’abri du coronavirus en citant des cas notamment un bébé de quatre mois, des enfants de 2 ans à 15 ans ou encore un cas avéré hier, soit celui d’une jeune fille de 21 ans.

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