The Supplementary Appropriation Bill – Seeruttun : « Les pratiques de la BAI tolérées sous le PTr »

Le ministre des Services financiers et de la Bonne gouvernance, Mahen Seeruttun a rappelé que l’Assemblée doit voter pour une somme totale de Rs 17 milliards, dont Rs 11.9 Md injectées dans le National Property Fund Ltd, afin de permettre à la compagnie de rembourser ses dettes. Cela implique une restructuration du National Insurance Company Ltd. Il a ajouté que des Rs 24milliards dues aux clients de l’ex-BAI, plus de Rs 16 milliards ont déjà été remboursées. Il a également critiqué le PTr qui, dit-il, a permis à la compagnie de Dawood Rawat d’agir en toute impunité.

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« En tant que holding company, le NPFL injectera de l’argent dans le NICL, qui procèdera à une restructuration et comblera l’Asset Gap. » Cet argent, a-t-il précisé, a déjà été avancé au NPFL en septembre 2020. Il est revenu sur le fait que cette compagnie a été créée en 2015, avec pour mandat de rembourser les 16 225 détenteurs du Super Cash Back Gold et les 3448 investisseurs de la Bramer Assets Management Ltd pour un montant de Rs 24 100 006 924. À ce jour, plus de Rs 17 milliards ont été remboursés. 84 détenteurs du SCBG et 415 de Bramer ne se sont pas fait enregistrer pour le remboursement.

Le ministre a ajouté que le NPFL a reçu une somme de Rs 6.8 milluardsdes administrateurs de l’ex-BAI et un montant de Rs 11.73 milliards du gouvernement. Un montant de Rs 500 millions était nécessaire à la compagnie pour rembourser les clients et les créditeurs. Pour lui permettre d’honorer ses engagements, le gouvernement y a injecté Rs 7.9 milliards en août 2020. À ce jour, le NPFL a toujours une dette de Rs 3.5 milliards et des intérêts de Rs 686 288 002, soit un total de 4 186 288 002 auprès de la Banque de Maurice.

Répondant aux critiques de l’opposition, il a insisté sur le fait que le gouvernement assumera ses responsabilités auprès des clients de l’ex-BAI. Il a également déploré le fait que les pratiques de la BAI aient été « tolérées » sous le gouvernement travailliste. « Ils ont laissé la BAI agir au vu et au su de tout le monde. Le MMM est d’accord sur ce point. Et il n’y a pas que cela, rappelons les affaires Sunkai, Je t’aime Marketing, entre autres. »
Soulignons que le discours de Mahen Seeruttun a été interrompu à plusieurs occasions, sous les protestations de l’opposition. Il a d’abord fait référence aux commentaires de Reza Uteem, ajoutant que le MMM avait accepté Rs 10 millions de la BAI, pour sa campagne en dépit de la situation. Le député mauve a protesté, faisant remarquer au Speaker qu’il avait interrompu Shakeel Mohamed lorsqu’il parlait de l’argent reçu par le MSM.

Mahen Seeruttun a par la suite fait référence à l’expression « blood on your hands » de Shakeel Mohamed, lorsqu’il a évoqué la manière dont le gouvernement a agi dans l’affaire BAI. Il a avancé qu’il fallait plutôt l’appliquer au député PTr dans l’affaire Gorah Issac. Ce qui a valu de vives protestations de Patrick Assirvaden, exigeant du Speaker que Mahen Seeruttun retire ces paroles. Shakeel Mohamed a, lui, rappelé qu’il a engagé des poursuites contre sir Anerood Jugnauth pour cela.
Au sujet de l’enquête sur Britam, le ministre a avancé qu’il y avait eu du retard à cause de la COVID-19 et que le rapport est en train d’être rédigé en ce moment.

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