TIRS CROISES : Se reprendre après les fêtes

L’année 2020 tire à sa fin. Bientôt, derrière nous, la période festive, les folies de fin d’année, que ce soit en termes d’achats ou d’excès alimentaires. Comment se reprendre si on s’est permis un peu de surabondance ? Sur le plan financier, compte tenu de surcroît qu’après la difficile année écoulée, s’annonce une année encore moins certaine, le président de l’APEC (Association pour la protection de l’environnement et des consommateurs), Suttyhudeo Tengur, conseille d’établir ses priorités avec un budget bien défini. « Il faut acheter l’essentiel et mettre les superflus en dernier sur la liste d’achats. » Il souligne que « si l’on arrive à contrôler les dépenses familiales, l’épargne est un rêve de luxe pour les familles moyennes et ceux au plus bas de l’échelle ».

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Il est d’avis que « ceux qui ont perdu leur emploi doivent se repenser et songer à se réadapter aux nouvelles conditions ». Côté forme et santé, après les copieux repas des fêtes, la diététicienne Vanesha Bhogun met en garde contre les régimes « proposant privation et perte rapide et facile de nombreux kilos ». Ces régimes ne sont, dit-elle, pas sans conséquence. Elle conseille de boire régulièrement de l’eau, ce qui aide à éliminer les « toxines et aide le corps à reprendre son fonctionnement de la manière la plus correcte qui soit ». Yovanee Veerapen, également diététicienne, souligne qu’« il ne faut pas croire que parce qu’on a un dîner copieux le soir, il faut manger peu le matin ». Après les fêtes, elle conseille de manger léger en privilégiant salades, soupes et bouillons de brèdes. Pour retrouver la forme, elle recommande le repos et les exercices physiques.


SUTTYHUDEO TENGUR (APEC) : « Établir ses priorités avec un budget bien défini »

Le mois de janvier est réputé comme étant le mois le plus long de l’année après les dépenses des fêtes. Cela pourrait être d’autant plus vrai cette année avec la crise économique. Comment gérer son portefeuille jusqu’au prochain salaire ?
La majorité de salariés ont perçu leur boni de fin d’année en décembre qui, ajouté à leur salaire, a fait le double des revenus pour leur famille. Naturellement, la tentation de dépenser est forte car avec la période festive, on a toujours tendance à pousser le bouchon un peu loin en décembre. Ce que je conseillerai aux Mauriciens, c’est d’établir leurs priorités avec un budget bien défini. Dépenser votre argent selon vos besoins et évitez toute dépense inutile. Il faut savoir manier l’utile et l’agréable pour ne pas se trouver dans une sécheresse financière après le 15 janvier.

Avec la flambée de prix des produits de consommation, quelles bonnes habitudes les consommateurs peuvent-ils prendre désormais au niveau des courses au supermarché ?
Il y aura beaucoup de campagnes de promotion par les supermarchés et autres grandes surfaces commerciales. Il ne faut pas que le consommateur se laisse emporter par une certaine frénésie d’achats où il risque de délaisser son portefeuille. Il faut qu’il garde la tête froide face à toutes ces campagnes qui ne sont que des attrape-nigauds. Il faut acheter l’essentiel et mettre les superflus en dernier sur la liste d’achats.

L’épargne n’est même pas envisageable pour nombre de familles. Quelles autres résolutions financières peuvent-elles adopter ?
Eu égard à la situation économique difficile découlant de la pandémie de COVID-19 et les prix chers pour certains produits dits de luxe ou semi-luxes, la vie n’est pas rose pour les salariés moyens, surtout ceux qui se trouvent dans la fourchette de moins de Rs 20 000 mensuellement. Avec la COVID-19, il y a eu tout un chambardement dans nos habitudes quotidiennes. Il nous a fallu nous réadapter à la nouvelle « normalité » et se serrer la ceinture car la situation oblige. Même si l’on arrive à contrôler les dépenses familiales, j’estime que l’épargne est un rêve de luxe pour les familles moyennes et ceux qui sont au plus bas de l’échelle. Dans un tel contexte, c’est pratiquement la lutte pour la survie et comment joindre les deux bouts avant chaque fin de mois.

On a beaucoup entendu parler d’autosuffisance alimentaire. Ceux qui ont perdu leur emploi, peuvent-ils se lancer dans ce secteur ? Où cela peut-il bloquer ?
Quand on parle d’autosuffisance alimentaire, il faut faire bien attention : l’île Maurice n’a jamais été autosuffisante car nous n’importons pas moins de 70% de nos besoins alimentaires, notamment le riz, la farine, le lait en poudre, les grains secs, la viande, la pomme de terre, l’ail, les oignons, etc. Dans les périodes difficiles telles que les cyclones ou les périodes de sécheresse, nous avons recours à l’importation. Toutes les politiques de diversification agricole visant à une certaine autosuffisance depuis l’indépendance ont été presque des échecs. D’autre part, est-ce que la terre attire toujours les jeunes ? Ceux qui ont perdu leur emploi doivent se repenser et songer à se réadapter aux nouvelles conditions. Pour se lancer dans le secteur de la production agricole, il y a certains éléments dont on doit tenir compte. D’abord, la disponibilité des terrains agricoles, les investissements pour se lancer dans une aventure agricole, l’écoulement de la production et les risques qui en découlent. D’ailleurs, ceux qui ont perdu leur emploi, surtout dans le secteur de l’hôtellerie ou ailleurs, doivent avoir une certaine formation pour se lancer dans la production agricole. Les descendants des planteurs trouveront cette reconversion plus facile mais pour ceux qui n’ont jamais été trempés dans l’agriculture, ce sera très difficile. Ce sont autant de facteurs qui peuvent ainsi bloquer cette reconversion.
Si l’Etat envisage d’aider cette catégorie de nouveaux chômeurs, il doit venir avec un plan compréhensif qui couvrira de A à Z les nouvelles conditions requises pour recréer une nouvelle race d’agriculteurs. Les possibilités sont là, mais il suffit de certaines motivations pour attirer les personnes dans le secteur agricole qui, somme toute, a une très forte valeur ajoutée et contribuera très substantiellement à l’économie nationale. Il appartient au gouvernement de déclencher tout le processus.
Actuellement, avec la pandémie, on note une baisse de croissance dans les principaux secteurs économiques, notamment le tourisme qui est sévèrement paralysé, la zone franche et en partie des secteurs de service. L’agriculture, malgré tout, sort la tête hors de l’eau et contribue de manière significative à l’économie nationale. C’est le secteur le plus stable en ces moments troubles.

Les cartes de crédit ne sont-elles pas des pièges, donnant le sentiment qu’on a des réserves alors qu’on fait des dépenses tout en oubliant de les avoir faites, ce qui accumule les dettes ?
Avoir une carte de crédit donne un air de faux riche. Certes dans les temps difficiles, dans un cas d’urgence médicale, cette carte peut servir à sauver une vie mais pas nécessairement dans tous les cas. Il ne faut pas oublier que les intérêts payés pour tout crédit qu’on utilise sont souvent très chers et cela ne fait qu’alourdir les dettes personnelles. Donc, il est très important de faire son choix et d’établir ses priorités en fonction de ses besoins. Sinon, l’avenir sera un lourd actif… avec des dettes à rembourser !

En conclusion…
L’année 2021 sera une année charnière. Avec le vaccin anti-COVID-19, il semble qu’il y a une lueur d’espoir pour freiner l’explosion de ce virus. Mais de là à s’attendre à des miracles économiques au niveau planétaire, il y a loin de la coupe aux lèvres…


VANESHA BHOGUN (DIÉTÉTICIENNE) : « Les régimes ne sont pas sans conséquence »

Après les copieux repas de fête, les irrésistibles chocolats, bûches et autres mets caloriques, des kilos supplémentaires s’affichent sur la balance…
Après les excès de fin d’année, il faudra bien s’en débarrasser. Ces trois facteurs font partie de la prise de poids : le sucre, le gras et la sédentarité qui dérèglent notre hygiène de vie habituelle : on abuse d’aliments gras, de sucres rapides (bûche, chocolat).

Comment se débarrasser de ces kilos ?
Pour perdre du poids, les astuces de grand-mère peuvent aider : l’eau tiède, la pomme avant le repas, l’infusion au thym, une soupe au dîner, des fruits en dessert. Pour éliminer les kilos pris, il faut arrêter les sucres rapides et se tourner vers les aliments complets tels que le riz complet, les pâtes complètes, les légumineuses, la consommation du thé vert qui régule la glycémie. L’infusion de menthe peut lutter contre les ballonnements. Se masser le ventre peut aussi activer la digestion.

Comment retrouver la forme ?
Il faut bien s’hydrater. Boire régulièrement de l’eau, ce qu’on oublie souvent pendant les fêtes, élimine les toxines et aide le corps à reprendre son fonctionnement de la manière la plus correcte qui soit. Il faut aussi se relaxer et dormir comme il le faut pour récupérer. Le fait de dormir nous donne la possibilité d’éviter le grignotage et de manger gras. Il est bon de faire des exercices comme le vélo. Évitez les courtes distances en voiture. Marchez plutôt. Prenez les escaliers au lieu de l’ascenseur. Mangez les aliments riches en protéines afin de réduire vos graisses superflues. Optez pour la viande de volaille, les œufs et les produits laitiers naturels : yaourt, fromage light. Donnez goût à vos repas en mangeant des fruits tels que le pamplemousse, le citron, la bergamote, l’orange, entre autres, pour brûler les graisses.

Certaines personnes se disent qu’elles peuvent faire des excès pour ensuite se nettoyer le système après les fêtes à travers un régime. Ont-elles raison ?
La réussite d’un processus de perte de poids réside en grande partie dans la force mentale et la motivation. Transformer ses habitudes alimentaires ne se fait pas du jour au lendemain. Néanmoins, calculer ses besoins caloriques n’est pas si simple. Cela varie en fonction de l’âge, du sexe, du niveau de forme, du niveau sportif, des saisons, etc. Certaines calories sont plus mauvaises et vous feront grossir davantage que d’autres. Notre corps est conditionné pour brûler les glucides et fabriquer de l’énergie au lieu de brûler les graisses car ils constituent une source d’énergie plus facile à utiliser pour le corps. Le problème est que les graisses sont stockées dans le corps tant que les glucides sont brûlés comme combustibles pour générer une énergie facile. C’est pourquoi nous prenons du poids facilement. Il est important d’ajouter que les régimes ne sont pas sans conséquence. La mauvaise habitude du « régime » conduit inévitablement à faire le « yoyo ». Dans le domaine des régimes, tout marche et rien ne marche. Par principe, si on diminue l’apport en énergie, on va forcément perdre du poids, mais à quel prix ? Les interdictions, l’obsession des calories accentuent les frustrations, les envies insatisfaites, jusqu’à ce qu’on succombe sur une journée et on reprend les calories perdues de la semaine ! Il n’y a pas de remède miracle. Il faut fuir les régimes qui proposent privation et perte rapide et facile de nombreux kilos. Ces méthodes aboutissent souvent à des ventes de compléments alimentaires, des substituts de repas, très lucratives au détriment du budget et surtout de la santé. La bonne solution est de se fixer des objectifs adaptés et raisonnables.

Quels types de repas privilégier après les fêtes ?
Mangez des repas simples : du quinoa, des légumes au four avec du poisson blanc. Favorisez les soupes qui réhydratent le corps et rééquilibrent la flore intestinale. Les soupes sont très digestes. Misez sur les tisanes d’anis, de cumin qui aident à soulager les troubles digestifs, la menthe réduit les fermentations intestinales. Faire le plein d’oméga-3 qui aide à libérer des substances anti-inflammatoires dans l’organisme. Faire le plein d’acides gras essentiels qu’on trouve dans l’huile de colza et de lin, les poissons gras et les fruits à coque (noix, amandes, noix de cajou).

Quels sont les types d’alcool qui sont les plus caloriques ?
Plus l’alcool est fort, plus il est riche en sucre et calorique. Si vous y ajoutez du soda, un jus de fruits ou du sirop, vous obtiendrez des bombes caloriques.
Le vin rouge est plus calorique que le blanc sec mais il reste un alcool léger par rapport à d’autres alcools plus forts. Mais un verre contient autant de calories que 100 g de pâtes fraîches aux œufs. La bière pourrait être un alcool pas si riche si elle n’était pas généreusement servie dans des pintes de 50 cl. Le champagne est la boisson festive par excellence. La bonne nouvelle est qu’elle est assez peu calorique.

Que faire pour faire disparaître les mauvaises sensations après avoir consommé trop d’alcool ?

La solution la plus efficace est l’abstinence. Cela, particulièrement pour les conducteurs et femmes enceintes et il est vivement conseillé de prévoir des boissons non alcoolisées pour le réveillon. Il convient de boire modérément. Il est préférable d’éviter l’alcool à jeun car quand l’estomac est vide, l’alcool est absorbé plus vite. Il ne faut pas non plus négliger de s’hydrater pendant la soirée. Se désaltérer avec de l’eau entre chaque verre permet aussi de ralentir, et donc de limiter la consommation d’alcool qui ne sera plus motivée par la soif. Si malgré tout le réveil s’accompagne de symptômes douloureux, le malaise peut être soulagé en bien s’hydratant pour éliminer la sensation de bouche sèche. Les boissons sucrées sont dans ce cas plutôt recommandées pour lutter contre la sensation d’hypoglycémie. Aux maux de tête, un antalgique peut aider. Il vaut mieux privilégier le paracétamol qui est mieux toléré par l’estomac que les autres médicaments.


YOVANEE VEERAPEN (DIÉTÉTICIENNE) : « Profitez des aliments de fête en modération »

Après les copieux repas des fêtes, les irrésistibles chocolats, bûches et autres mets caloriques, des kilos supplémentaires s’affichent sur la balance. Est-il possible de minimiser la prise de poids sans se priver et comment ?
Oui, c’est possible. Ce n’est pas pendant la période des fêtes qu’on va penser aux régimes pour éviter la prise de poids. Il convient de faire un travail sur sa manière de s’alimenter tout au long de l’année. Si on fait attention tout au long de l’année, c’est facile de gérer pendant les fêtes. Il est vrai qu’on est entouré de plats tentants et copieux avec les desserts, etc. il ne faut pas trop abuser. Il est important de bien manger pendant la journée. Il ne faut pas sauter les repas mais bien manger le matin et à midi. Même entre les repas, si on a un petit creux, on peut manger des fruits, des noix, du yaourt. Ainsi, au moment du dîner, ce sera beaucoup plus facile de se contrôler. Il faut boire beaucoup d’eau. Il ne faut pas croire que parce qu’on a un dîner copieux le soir, il faut manger peu le matin et midi car ainsi faisant, on sera affamé, on mangera plus et cela chamboulera le système digestif et intestinal. On aura alors le ventre ballonné, la constipation etc.

Certaines personnes se disent qu’elles peuvent faire des excès pour ensuite se nettoyer le système après les fêtes à travers un régime. Ont-elles raison ?
Non, cela ne marche pas ainsi. Si on fait cela, ce sera jouer un peu avec son système métabolique, ce qui est dangereux. Personnellement, je suis contre les régimes en tant que tels car si on n’a pas de complications de santé, il n’y a pas lieu de faire un régime. Il suffit de manger correctement et d’avoir une bonne hygiène de vie. Pourquoi s’empiffrer pendant trois jours et avoir à se priver cinq jours après ? Gérez votre alimentation. Profitez des aliments des fêtes mais en modération.

Quels types de repas privilégier après les fêtes ?
Il faut privilégier les aliments légers comme les soupes, les aliments pas trop épicés, pas de fritures mais des salades. La soupe, en été, n’est pas aussi appréciable qu’en hiver mais c’est mieux de préférer les soupes et les bouillons.

Quels types de bouillons ?
À Maurice, on a beaucoup de brèdes comme le “brède mouroum” par exemple, donc, profitez-en. Pour les salades, cela peut être des légumes à la vapeur ou des crudités avec un morceau de poulet ou du poisson. C’est léger et nourrissant.

Quels sont les types d’alcool qui sont les plus caloriques ?
Le pastis est riche en calories. Ensuite, on a le gin, le rhum, la vodka et le whisky. Par 100 ml, ils contiennent plus de 200 kcal. On a aussi la bière et le vin. Mais, à Maurice, on ne consomme pas ces boissons par 100 ml d’un coup. Un “serving” équivaut à environ 40 ml. Par contre, la bière, on en consomme bien plus, peut être 350 ml. Donc, il faut faire attention. Il est très facile de dépasser la quantité de calories recommandées par jour, juste avec les boissons alcoolisées. En revanche, le vin est un peu plus facile à gérer car en général, on n’en boit pas en grande quantité.

Que faire pour faire disparaître les mauvaises sensations après avoir consommé trop d’alcool ?
Rester au lit le plus longtemps possible pour se reposer et boire beaucoup d’eau. Ne pas attendre qu’on ait soif. S’efforcer de manger léger mais manger. Si on a mal à la tête, on peut prendre un calmant. Il est très important aussi à ne pas consommer de l’alcool à nouveau avant 48 heures. Si on croit qu’on va se reposer un jour et se remettre à boire le lendemain, cela ne va pas faire. Il faut donner le temps au corps de récupérer.

Comment éviter la gueule de bois ?
Il faut manger suffisamment avant de boire. On a tendance à trop boire et à ne pas manger assez. Il faut aussi se demander si on a vraiment envie de consommer de l’alcool. Si non, il vaut mieux éviter. Ce qu’on peut aussi faire quand on consomme des boissons alcoolisées, c’est d’essayer d’alterner avec une boisson non alcoolisée comme de l’eau.

Des conseils pour retrouver la forme après les fêtes…
C’est vrai qu’après les fêtes on est souvent fatigué. On s’est couché tard. Essayer de se reposer, de manger correctement. Boire beaucoup d’eau et faire bouger son corps. Il ne faut pas attendre le 8 janvier. Il faut commencer dès maintenant. Faites des exercices comme la marche ou des exercices à la maison si on ne peut sortir à cause de la pluie par exemple. Prenez dix minutes pour bouger. Parfois, on peut penser qu’étant fatigué, on n’a pas d’énergie pour faire des exercices mais quand on fait bouger son corps, cela aide à se sentir plus en forme.

Les tisanes sont-elles efficaces pour perdre les kilos accumulés pendant les fêtes ? Lesquelles conseilleriez-vous ?
Si on mange correctement, on n’a pas vraiment besoin d’un produit spécifique pour perdre des kilos. Après, cela peut aider de boire une tisane au lieu de prendre une boisson sucrée ! Si on prend le thé vert, c’est un antioxydant qui peut aider à mieux gérer le système interne. Mais prendre une tisane pour perdre des kilos, je ne suis pas vraiment convaincue. Il suffit de manger bien. Manger est un plaisir.

Quelle est la bonne façon de manger au quotidien ?
Il faut consommer au moins quatre à cinq fruits et légumes par jour, boire beaucoup d’eau et prendre un bon petit-déjeuner. L’assiette doit comprendre des protéines, des aliments qui donnent de l’énergie et les vitamines et minéraux. Un quart de l’assiette doit être les aliments qui donnent de l’énergie (riz, pain, pâtes, pomme de terre), l’autre quart de l’assiette pour les protéines (poulet, viande, poisson, grains secs, soja, teokon, noix) et la moitié de l’assiette doit comprendre des légumes.

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