Alors que l’ancien ministre Raj Dayal doit faire face au redémarrage de son procès devant la Cour intermédiaire sous une accusation de “bribery by public official” dans l’affaire “bal kouler”, celui-ci réclame l’arrêt du procès pour abus de procédures. Ce sont les magistrats Ida Dookhy-Rambarrun et Kevin Moorghen qui siègent désormais dans ce procès. Me Jacques Panglose, G.O.S.K, a, lors de la première audience, soulevé une motion “of abuse of process of the court”, évoquant notamment le fait que Raj Dayal n’obtiendra pas un procès équitable. Il a avancé six points pour contester la tenue du procès, qui a connu trois “restart” depuis que le DPP a logé le “main case” le 27 février 2017.
Pour la défense, ce “restart” devant un différent “bench” pour la troisième fois constitue un abus de procédures de la cour. La défense parle d’un « affront à la conscience publique », ou encore d’une « oppression » envers Raj Dayal avec la tenue de ces nouvelles audiences. La défense évoque aussi un non-respect du principe d’équité et d’égalité dans ce procès, « car la poursuite a été capable de voir les stratégies de la défense et de se préparer en avance ». La poursuite a objecté à cette motion.