Le leader du Reform Party (RP), Roshi Bhadain, dit ne pas vouloir aller « trop vite en besogne » au sujet de l’arrestation de Bruneau Laurette, préférant en effet d’abord attendre la comparution de l’activiste ainsi que d’autres éléments de l’enquête.
Néanmoins, Roshi Bhadain qualifie de très louche la coïncidence de certains événements survenus avant l’arrestation du leader de Linion Sitwayen. « Il y a eu une manifestation le week-end précédent et, juste avant, une perquisition au domicile de la belle-mère de Sanjeev Teeluckdharry. Après quoi Bruneau Laurette a été arrêté. Entre la manifestation et l’arrestation de Bruneau Laurette, il y a eu l’affaire des 22 millions de Ti Papier. Je pense que la population suit la chronologie des événements et qu’elle voit exactement ce qui se passe. Il y a un climat de peur dans le pays aujourd’hui », explique-t-il.
Ouvrant le volet politique, Roshi Bhadain réitère sa revendication aux chefs de file des partis de l’opposition parlementaire pour que ces derniers démissionnent en bloc. Ce qui, selon lui, contraindra le Premier ministre, Pravind Jugnauth, à organiser des élections générales anticipées. « Ki lopozisyon parlemanter pou fer ? Business as usual ? No way ! Eski kan pena okenn depite de lopozisyon dan Parlman, li ilegal ? J’ai longuement évoqué la question avec des KC Barristers. Le constat est que oui, à 100%, c’est illégal, et ce sera la seule solution pour botter ces dictateurs hors du pouvoir », dit-il. Il compte d’ailleurs revenir à la charge cette semaine lors d’une rencontre avec le leader de l’opposition, Xavier-Luc Duval.