BADMINTON : Les parents invités à prendre une décision

Le Chief Executive du Trust Fund for Excellence in Sports (TFES), Michael Glover, a eu une rencontre explicative hier après-midi avec les parents de joueurs de badminton faisant partie des pôles Jeunes et Espoirs en vue de la nouvelle année académique de la filière sport-études qui débute officiellement le 3 février. Ces parents ont été appelés à décider s’ils poursuivent ou pas le parcours avec la fondation alors que les joueurs sont arrivés en Form IV et d’autres en Form V ou VI.
Une dizaine de parents étaient présents à cette rencontre. Ils ont écouté attentivement Michael Glover, qui a cherché à les rassurer que leurs enfants seront bien encadrés, que ce soit au plan académique ou sportif, pourvu qu’ils soient sérieux et appliqués. Cependant, il appartient aux parents de choisir.
« Nous vous apportons la solution d’une cohabitation entre l’éducation et le sport sans que l’enfant ne soit en aucune façon lésé. Mais le choix vous appartient. Il est important maintenant de réfléchir à ce qu’il va faire, par exemple, si c’est le GCE A’Level ou le HSC pour lequel il ne faudra alors pas qu’il rate les entraînements. Car il ne faut pas que vous veniez me le reprocher après », a insisté Michael Glover.
Selon le Chief Executive, le TFES préconise de donner priorité à deux, voire trois matières de A’Level en Form VI vu que cette option offre des créneaux libres durant la journée aux sportifs contrairement au full HSC qui est fait, dit-il, pour les lauréats.
« Ce qu’on veut, c’est que les sportifs aient le temps de pratiquer le sport de haut niveau. Le haut niveau s’est beaucoup d’entraînements, mais je regarde aussi les résultats académiques. Car je veux qu’il réussisse aussi ses études. Nous voulons que ces joueurs aient une personnalité et s’épanouissent. Si je vois que l’élève s’adapte bien, il peut continuer. Sinon je lui conseille d’oublier le sport pour améliorer ses résultats académiques. Néanmoins, on ne peut l’empêcher de choisir le HSC, mais il faudra alors qu’il s’accommode des horaires d’entraînement. Ce que je veux, c’est qu’on accepte que le Trust apporte sa collaboration. On veut apporter un soulagement aux parents et un équilibre entre le sport et les études », dira Michael Glover aux parents.
Pour ce dernier, le TFES a sa place dans le paysage sportif mauricien, car « le Trust peut faire ce que les fédérations et le MJS ne peuvent pas, par exemple, faire un élève changer d’école. Chacun a sa place. » Il a ajouté que « le MJS n’a pas délégué ses pouvoirs au TFES car notre fondation évolue dans un cadre légal et nous collaborons avec les fédérations sportives. On veut aider au plan de la détection et de la régionalisation et apporter notre pierre à l’édifice. »
Aux dires de Michael Glover, les sportifs qui suivent la filière sport-études entreront bientôt à l’école à 9h, que ce soit aux collèges St Esprit, BPS et LCQB. C’est le 3 février que débuteront les cours académiques placés individuellement sous la responsabilité de tuteurs et tutrices les mercredis. Dépendant de la manière dont la situation évolue, une deuxième session académique pourrait se tenir les samedis à partir du deuxième trimestre, a aussi précisé Michael Glover. Les entraînements, par contre, auront lieu chaque semaine deux fois le matin et cinq fois dans l’après-midi. Les jeunes badistes du Trust Fund sont placés sous la supervision de Stephan Beeharry, entraîneur-joueur.

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