La Criminal Investigation Division (CID) du Sud enquête sur un incident survenu jeudi dans un champ à Bénarès, où plusieurs balles ont été tirées dans une station de pompage d’eau. Ce cas est pris au sérieux par la police qui ignore pour le moment la motivation derrière un tel acte. Plusieurs thèses sont à l’étude comme un cas de vengeance au travail ou encore une personne qui s’amuse à faire feu par acte de vandalisme.
Quelle que soit la raison, les enquêteurs estiment que les balles auraient pu blesser quelqu’un. À ce stade, la police soupçonne que l’arme qui a été utilisée serait un fusil de chasse. Reste à savoir s’il est enregistré ou pas. Après cet incident de jeudi, toutes les unités de police, surtout dans le sud, sont en alerte. La police compte procéder à des contrôles routiers et des fouilles de véhicules le soir.
C’est un gardien (60 ans) d’un terrain sucrier à Bénarès qui a alerté la police jeudi alors qu’il inspectait la station d’eau. Cette dernière se situe sur un terrain privé. Le sexagénaire a remarqué un mur criblé de balles alors que trois panneaux de vitre étaient endommagés. Il a immédiatement alerté la police de Rivière-des-Anguilles.
La police régulière, la CID du Sud, le Scene Of Crime Office (SOCO) dont un expert balistique, se sont rendus sur place pour un constat. Ils ont noté que la station est entourée de champs de trois côtés alors que la quatrième zone donne sur une rue privée. La police a examiné le mur où les trous semblent bien avoir été faits par des balles. Dans cette rue privée, les officiers du SOCO ont découvert sept douilles vides. Ce qui les pousse à croire que le tireur a utilisé son arme depuis la rue pour cibler la station de pompage. Fort heureusement, il n’y avait personne à l’intérieur au moment des tirs.
À ce stade, les enquêteurs ne sont pas en mesure de confirmer combien de balles ont été tirées. De son côté, le gardien a dit n’avoir rien entendu de suspect ces dernières heures. Il a confirmé que quelques personnes viennent chasser dans la zone, mais qu’elles doivent obtenir la permission du responsable du terrain. Et qu’à sa connaissance, il n’y a eu aucun chasseur ces derniers temps.
La police compte interroger les autres employés travaillant sur place pour essayer de comprendre la raison derrière cet acte. Entre-temps, la police a envoyé les débris des douilles pour analyse au Forensic Science Laboratory. Elle veut connaître le calibre de balle qui a été utilisée.