Air Mauritius et la Banque de Maurice (BoM) sont à la source des principaux problèmes qui devront être réglés par le gouvernement. C’est ce qu’a déclaré samedi le Premier ministre adjoint et leader du MMM, Paul Bérenger, lors d’une conférence de presse donnée à l’hôtel du gouvernement. Il a par la même occasion voulu mettre un terme aux rumeurs circulant dans le pays, affirmant qu’il n’y aura de rupture ni entre le PTr et le MMM, ni entre Navin Ramgoolam et lui. De plus, le Premier ministre et lui rencontreront « très bientôt » le chef commissaire de l’Assemblée régionale de Rodrigues et la Minority Leader de cette instance. Au sujet des nominations des Senior Counsels par le président de la République, Paul Bérenger indique que « la balle est dans le camp la cheffe juge ».
« Il n’y aura pas de rupture entre Navin Ramgoolam et moi. Il y a des divergences et des différends, mais ils sont réglés au fur et à mesure. Navin Ramgoolam et moi sommes bien décidés à régler toutes ces différences dans l’intérêt supérieur du pays, et ce n’est pas un slogan », maintient le leader des Mauves. Entrant dans le vif du sujet, Paul Bérenger estime que la situation à Air Mauritius est grave. « C’est un défi énorme à relever afin de sauver et de relancer la compagnie aérienne nationale. Nous réglerons le problème dans le respect des prérogatives du Premier ministre et dans l’intérêt du pays », ajoute-t-il.
Abordant le cas de la Banque de Maurice (BoM), qui a dominé l’actualité fin de semaine dernière avec la démission de Gérard Sanspeur comme deuxième gouverneur adjoint, à la demande du Premier ministre, le Premier ministre adjoint confirme que ce dossier a été évoqué à plusieurs reprises avec le Premier ministre. Il ajoute que les discussions devraient reprendre ce lundi. À ce propos, il a dénoncé les messages sur Internet, non signés, qui constituent selon lui « un véritable poison auquel il ne faut pas prêter attention ».
Et de préciser qu’il n’était pas d’accord avec la nomination de Gérard Sanspeur, estimant cependant que ce dernier n’est pas le seul problème de la BoM. « Il y a d’autres problèmes énormes, à commencer par la MIC et la Sylver Bank, qui sont des scandales. Il y a aussi des risques de grosses pertes financières pour le pays. Nous réglerons ces deux questions dans le respect des prérogatives du Premier ministre et dans l’intérêt supérieur du pays », rassure-t-il.
Au chapitre du retrait de Frédéric Curé et de Mme Bunwaree, Paul Bérenger estime que « c’est extrêmement triste et dangereux ». Il précise : « Triste parce que ce sont deux personnes honnêtes, compétentes et qualifiées, ayant l’expérience nécessaire pour occuper les fonctions que leur avait confiées le gouvernement. Et dangereux parce que des personnes d’expérience sont victimes de crises d’hystérie collective », ajoute-t-il.
Tout en déclarant ne pas être d’accord avec toutes les nominations, il fait ressortir : « Si nous avons le droit d’être ou de ne pas être d’accord avec telle ou telle nomination, nous n’avons cependant pas le droit de nous livrer à ce genre d’hystérie. » Il a aussi confirmé que dans le cas de Frédéric Curé, il avait délégué les responsabilités à Rajesh Bhagwan et Ajay Guness.
S’agissant de Rodrigues, le Premier ministre adjoint s’est appesanti sur le fait qu’il n’en fait pas une affaire personnelle. « C’est une question sérieuse, car Rodrigues fait partie de la nation mauricienne », dit-il. À ce propos, il fait ressortir que le Premier ministre et lui ont examiné attentivement la teneur de la dernière conférence de presse du chef commissaire, Franceau Grandcourt, du 15 août dernier.
Il considère que ce dernier a fait des propositions pour consolider et améliorer l’autonomie de Rodrigues, dont l’institution d’un mécanisme de résolution des disputes qui existe dans la loi de Trinidad et Tobago. « Nous sommes d’accord pour l’introduction de ce mécanisme », avance Paul Bérenger. Et d’ajouter avoir rencontré mercredi dernier le chef commissaire de Rodrigues et la Minority Leader de l’Assemblée régionale de Rodrigues. Plusieurs points ont été évoqués, dit-il, dont le mécanisme de règlement de disputes et l’organisation d’un référendum, qui ne figure pas dans la loi mauricienne.
Par ailleurs, le gouvernement régional de Rodrigues souhaite avoir davantage de fonds pour son budget. À ce propos, Paul Bérenger a fait état du budget capital de Rodrigues, dont la construction de la piste d’atterrissage, figurant dans le budget national du gouvernement, qui finance également d’autres projets dans l’île. Le dossier de Rodrigues a été évoqué lors des dernières délibérations du Conseil des ministres.
De fait, le Premier ministre et le DPM rencontreront le chef commissaire et la Minority Leader de Rodrigues prochainement. Interrogé par la presse concernant la dissolution du Parlement régional et l’organisation de nouvelles élections dans l’île, Paul Bérenger indique que la loi prévoit que le président de la République peut le faire sur recommandations du Conseil des ministres.
Au chapitre de la nomination de Senior Counsels par le président de la République sur les recommandations de la cheffe juge, le Deputy Prime Minister estime que la Law Practionners Act est floue à ce sujet, et stipule simplement que : « the President may appoint upon the recommendation du chief Justice ». Cependant, le Président ne peut nommer quelqu’un, sans sur recommandation de la cheffe juge. Il ne peut non plus ajouter qui que ce soit à la liste.
Paul Bérenger a expliqué que, dans un avenir proche, il faudra amender la Law Practionners Act afin de préciser un certain nombre de choses dans le respect du Judiciaire et de la cheffe juge. Il a exprimé son souhait de voir la situation, « qui n’est pas très saine », évoluer positivement, ajoutant pour conclure que « la balle est dans le camp de la cheffe juge ».
Air Mauritius et la Banque de Maurice (BoM) sont à la source des principaux problèmes qui devront être réglés par le gouvernement. C’est ce qu’a déclaré samedi le Premier ministre adjoint et leader du MMM, Paul Bérenger, lors d’une conférence de presse donnée à l’hôtel du gouvernement. Il a par la même occasion voulu mettre un terme aux rumeurs circulant dans le pays, affirmant qu’il n’y aura de rupture ni entre le PTr et le MMM, ni entre Navin Ramgoolam et lui. De plus, le Premier ministre et lui rencontreront « très bientôt » le chef commissaire de l’Assemblée régionale de Rodrigues et la Minority Leader de cette instance. Au sujet des nominations des Senior Counsels par le président de la République, Paul Bérenger indique que « la balle est dans le camp la cheffe juge ».
« Il n’y aura pas de rupture entre Navin Ramgoolam et moi. Il y a des divergences et des différends, mais ils sont réglés au fur et à mesure. Navin Ramgoolam et moi sommes bien décidés à régler toutes ces différences dans l’intérêt supérieur du pays, et ce n’est pas un slogan », maintient le leader des Mauves. Entrant dans le vif du sujet, Paul Bérenger estime que la situation à Air Mauritius est grave. « C’est un défi énorme à relever afin de sauver et de relancer la compagnie aérienne nationale. Nous réglerons le problème dans le respect des prérogatives du Premier ministre et dans l’intérêt du pays », ajoute-t-il.
Abordant le cas de la Banque de Maurice (BoM), qui a dominé l’actualité fin de semaine dernière avec la démission de Gérard Sanspeur comme deuxième gouverneur adjoint, à la demande du Premier ministre, le Premier ministre adjoint confirme que ce dossier a été évoqué à plusieurs reprises avec le Premier ministre. Il ajoute que les discussions devraient reprendre ce lundi. À ce propos, il a dénoncé les messages sur Internet, non signés, qui constituent selon lui « un véritable poison auquel il ne faut pas prêter attention ».
Et de préciser qu’il n’était pas d’accord avec la nomination de Gérard Sanspeur, estimant cependant que ce dernier n’est pas le seul problème de la BoM. « Il y a d’autres problèmes énormes, à commencer par la MIC et la Sylver Bank, qui sont des scandales. Il y a aussi des risques de grosses pertes financières pour le pays. Nous réglerons ces deux questions dans le respect des prérogatives du Premier ministre et dans l’intérêt supérieur du pays », rassure-t-il.
Au chapitre du retrait de Frédéric Curé et de Mme Bunwaree, Paul Bérenger estime que « c’est extrêmement triste et dangereux ». Il précise : « Triste parce que ce sont deux personnes honnêtes, compétentes et qualifiées, ayant l’expérience nécessaire pour occuper les fonctions que leur avait confiées le gouvernement. Et dangereux parce que des personnes d’expérience sont victimes de crises d’hystérie collective », ajoute-t-il.
Tout en déclarant ne pas être d’accord avec toutes les nominations, il fait ressortir : « Si nous avons le droit d’être ou de ne pas être d’accord avec telle ou telle nomination, nous n’avons cependant pas le droit de nous livrer à ce genre d’hystérie. » Il a aussi confirmé que dans le cas de Frédéric Curé, il avait délégué les responsabilités à Rajesh Bhagwan et Ajay Guness.
S’agissant de Rodrigues, le Premier ministre adjoint s’est appesanti sur le fait qu’il n’en fait pas une affaire personnelle. « C’est une question sérieuse, car Rodrigues fait partie de la nation mauricienne », dit-il. À ce propos, il fait ressortir que le Premier ministre et lui ont examiné attentivement la teneur de la dernière conférence de presse du chef commissaire, Franceau Grandcourt, du 15 août dernier.
Il considère que ce dernier a fait des propositions pour consolider et améliorer l’autonomie de Rodrigues, dont l’institution d’un mécanisme de résolution des disputes qui existe dans la loi de Trinidad et Tobago. « Nous sommes d’accord pour l’introduction de ce mécanisme », avance Paul Bérenger. Et d’ajouter avoir rencontré mercredi dernier le chef commissaire de Rodrigues et la Minority Leader de l’Assemblée régionale de Rodrigues. Plusieurs points ont été évoqués, dit-il, dont le mécanisme de règlement de disputes et l’organisation d’un référendum, qui ne figure pas dans la loi mauricienne.
Par ailleurs, le gouvernement régional de Rodrigues souhaite avoir davantage de fonds pour son budget. À ce propos, Paul Bérenger a fait état du budget capital de Rodrigues, dont la construction de la piste d’atterrissage, figurant dans le budget national du gouvernement, qui finance également d’autres projets dans l’île. Le dossier de Rodrigues a été évoqué lors des dernières délibérations du Conseil des ministres.
De fait, le Premier ministre et le DPM rencontreront le chef commissaire et la Minority Leader de Rodrigues prochainement. Interrogé par la presse concernant la dissolution du Parlement régional et l’organisation de nouvelles élections dans l’île, Paul Bérenger indique que la loi prévoit que le président de la République peut le faire sur recommandations du Conseil des ministres.
Au chapitre de la nomination de Senior Counsels par le président de la République sur les recommandations de la cheffe juge, le Deputy Prime Minister estime que la Law Practionners Act est floue à ce sujet, et stipule simplement que : « the President may appoint upon the recommendation du chief Justice ». Cependant, le Président ne peut nommer quelqu’un, sans sur recommandation de la cheffe juge. Il ne peut non plus ajouter qui que ce soit à la liste.
Paul Bérenger a expliqué que, dans un avenir proche, il faudra amender la Law Practionners Act afin de préciser un certain nombre de choses dans le respect du Judiciaire et de la cheffe juge. Il a exprimé son souhait de voir la situation, « qui n’est pas très saine », évoluer positivement, ajoutant pour conclure que « la balle est dans le camp de la cheffe juge ».
Air Mauritius et la Banque de Maurice (BoM) sont à la source des principaux problèmes qui devront être réglés par le gouvernement. C’est ce qu’a déclaré samedi le Premier ministre adjoint et leader du MMM, Paul Bérenger, lors d’une conférence de presse donnée à l’hôtel du gouvernement. Il a par la même occasion voulu mettre un terme aux rumeurs circulant dans le pays, affirmant qu’il n’y aura de rupture ni entre le PTr et le MMM, ni entre Navin Ramgoolam et lui. De plus, le Premier ministre et lui rencontreront « très bientôt » le chef commissaire de l’Assemblée régionale de Rodrigues et la Minority Leader de cette instance. Au sujet des nominations des Senior Counsels par le président de la République, Paul Bérenger indique que « la balle est dans le camp la cheffe juge ».
« Il n’y aura pas de rupture entre Navin Ramgoolam et moi. Il y a des divergences et des différends, mais ils sont réglés au fur et à mesure. Navin Ramgoolam et moi sommes bien décidés à régler toutes ces différences dans l’intérêt supérieur du pays, et ce n’est pas un slogan », maintient le leader des Mauves. Entrant dans le vif du sujet, Paul Bérenger estime que la situation à Air Mauritius est grave. « C’est un défi énorme à relever afin de sauver et de relancer la compagnie aérienne nationale. Nous réglerons le problème dans le respect des prérogatives du Premier ministre et dans l’intérêt du pays », ajoute-t-il.
Abordant le cas de la Banque de Maurice (BoM), qui a dominé l’actualité fin de semaine dernière avec la démission de Gérard Sanspeur comme deuxième gouverneur adjoint, à la demande du Premier ministre, le Premier ministre adjoint confirme que ce dossier a été évoqué à plusieurs reprises avec le Premier ministre. Il ajoute que les discussions devraient reprendre ce lundi. À ce propos, il a dénoncé les messages sur Internet, non signés, qui constituent selon lui « un véritable poison auquel il ne faut pas prêter attention ».
Et de préciser qu’il n’était pas d’accord avec la nomination de Gérard Sanspeur, estimant cependant que ce dernier n’est pas le seul problème de la BoM. « Il y a d’autres problèmes énormes, à commencer par la MIC et la Sylver Bank, qui sont des scandales. Il y a aussi des risques de grosses pertes financières pour le pays. Nous réglerons ces deux questions dans le respect des prérogatives du Premier ministre et dans l’intérêt supérieur du pays », rassure-t-il.
Au chapitre du retrait de Frédéric Curé et de Mme Bunwaree, Paul Bérenger estime que « c’est extrêmement triste et dangereux ». Il précise : « Triste parce que ce sont deux personnes honnêtes, compétentes et qualifiées, ayant l’expérience nécessaire pour occuper les fonctions que leur avait confiées le gouvernement. Et dangereux parce que des personnes d’expérience sont victimes de crises d’hystérie collective », ajoute-t-il.
Tout en déclarant ne pas être d’accord avec toutes les nominations, il fait ressortir : « Si nous avons le droit d’être ou de ne pas être d’accord avec telle ou telle nomination, nous n’avons cependant pas le droit de nous livrer à ce genre d’hystérie. » Il a aussi confirmé que dans le cas de Frédéric Curé, il avait délégué les responsabilités à Rajesh Bhagwan et Ajay Guness.
S’agissant de Rodrigues, le Premier ministre adjoint s’est appesanti sur le fait qu’il n’en fait pas une affaire personnelle. « C’est une question sérieuse, car Rodrigues fait partie de la nation mauricienne », dit-il. À ce propos, il fait ressortir que le Premier ministre et lui ont examiné attentivement la teneur de la dernière conférence de presse du chef commissaire, Franceau Grandcourt, du 15 août dernier.
Il considère que ce dernier a fait des propositions pour consolider et améliorer l’autonomie de Rodrigues, dont l’institution d’un mécanisme de résolution des disputes qui existe dans la loi de Trinidad et Tobago. « Nous sommes d’accord pour l’introduction de ce mécanisme », avance Paul Bérenger. Et d’ajouter avoir rencontré mercredi dernier le chef commissaire de Rodrigues et la Minority Leader de l’Assemblée régionale de Rodrigues. Plusieurs points ont été évoqués, dit-il, dont le mécanisme de règlement de disputes et l’organisation d’un référendum, qui ne figure pas dans la loi mauricienne.
Par ailleurs, le gouvernement régional de Rodrigues souhaite avoir davantage de fonds pour son budget. À ce propos, Paul Bérenger a fait état du budget capital de Rodrigues, dont la construction de la piste d’atterrissage, figurant dans le budget national du gouvernement, qui finance également d’autres projets dans l’île. Le dossier de Rodrigues a été évoqué lors des dernières délibérations du Conseil des ministres.
De fait, le Premier ministre et le DPM rencontreront le chef commissaire et la Minority Leader de Rodrigues prochainement. Interrogé par la presse concernant la dissolution du Parlement régional et l’organisation de nouvelles élections dans l’île, Paul Bérenger indique que la loi prévoit que le président de la République peut le faire sur recommandations du Conseil des ministres.
Au chapitre de la nomination de Senior Counsels par le président de la République sur les recommandations de la cheffe juge, le Deputy Prime Minister estime que la Law Practionners Act est floue à ce sujet, et stipule simplement que : « the President may appoint upon the recommendation du chief Justice ». Cependant, le Président ne peut nommer quelqu’un, sans sur recommandation de la cheffe juge. Il ne peut non plus ajouter qui que ce soit à la liste.
Paul Bérenger a expliqué que, dans un avenir proche, il faudra amender la Law Practionners Act afin de préciser un certain nombre de choses dans le respect du Judiciaire et de la cheffe juge. Il a exprimé son souhait de voir la situation, « qui n’est pas très saine », évoluer positivement, ajoutant pour conclure que « la balle est dans le camp de la cheffe juge ».