Le Premier ministre, Pravind Jugnauth, figure parmi les 67 chefs d’Etat africains et de pays du Sud à avoir été invités à participer au sommet des Brics (Brésil, Russie, Inde, Chine et Afrique du Sud), qui sera organisé à Johannesburg du 22 au 24 août. Le président Cyril Ramaphosa d’Afrique du Sud, le président Xi Jinping de Chine, Luiz Lula da Silva, président du Brésil, et le Premier ministre indien Narendra Modi sont attendus au sommet. Une vingtaine de personnalités – dont le secrétaire général des Nations unies, le président de la Commission de l’Union africaine et le président de la Nouvelle banque de développement – ont également été invitées.
La question la plus importante et la plus controversée, et dont les dirigeants devraient discuter, est peut-être l’expansion des BRICS en ajoutant de nouveaux membres, y compris les critères d’admission et les principes directeurs. Mais les divisions entre les membres des BRICS sur les critères d’admission de nouveaux membres peuvent empêcher toute annonce majeure lors du sommet, car le bloc fonctionne par consensus.
La Chine, qui cherche à renforcer sa puissance géopolitique en période de tensions avec les États-Unis, est le principal moteur de l’expansion. La Russie l’adopte également comme un moyen de surmonter l’isolement lié à la guerre en Ukraine, et l’Inde se tourne également vers l’idée. Le Brésil est le plus sceptique quant à l’élargissement. L’Afrique du Sud, le plus petit du bloc en termes de poids économique et de population, a été le premier pays à bénéficier de ses ambitions d’expansion lorsqu’il a officiellement participé au sommet initial des membres des BRICS en 2011.
