Budget— Dhaneshwar Damry : « Réduire la dette et relancer le développement économique »

Les consultations budgétaires, qui se sont déroulées ces trois dernières semaines sous la présidence du Junior Minister aux Finances, Dhaneshwar Damry, prennent fin ce mercredi avec les propositions des institutions du secteur privé. « Notre objectif consiste à réduire la dette et à relancer le développement économique », affirme le ministre délégué presque à l’issue de cette étape menant à la présentation du budget.
La journée d’hier a été consacrée aux propositions formulées par les représentants du monde universitaire, des groupes vulnérables, des associations engagées dans la protection de l’environnement, des jeunes, des artistes et des petits planteurs. Aujourd’hui, ce sera au tour des institutions du secteur privé de soumettre leurs propositions, dont Business Mauritius, les exportateurs (MEXA), les producteurs locaux (AMM), la Chambre d’Agriculture, la Chambre de Commerce et d’Industrie, les télécommunications (OTAM), les banques (MBA), les assureurs, l’industrie touristique (AHRIM) et la construction (BACECA).
Dans une déclaration à la presse à l’issue des rencontres hier, Dhaneshwar Damry a expliqué que le gouvernement a à cœur la justice sociale, la justice climatique et la justice du genre, impliquant que davantage de ressources soient consacrées à la santé, à l’éducation, à l’environnement et à l’autonomisation des femmes.
Or, le ministre délégué a répété que les ressources ont été mises à mal par l’ancien gouvernement, qui a légué un héritage très lourd. Ainsi, uniquement le service de la dette nécessite des dépenses de Rs 61 milliards, représentant le budget du ministère de l’Éducation pour deux années financières, ou l’équivalent d’un remboursement de Rs 50 000 pour chaque Mauricien.
La dette publique par tête d’habitant s’élève actuellement à Rs 518 000 contre Rs 449 000 l’année précédente. « Tout le monde se souvient du chiffre communiqué par le Premier ministre concernant la dette publique, à savoir Rs 645 milliards, soit 90 % du PIB. Il s’agit maintenant de tout faire pour permettre à Maurice de respirer en réduisant le taux de la dette et en relançant l’économie », avance Dhaneshwar Damry.