Le Parti travailliste est fermement convaincu qu’à moins que le Royaume-Uni n’accepte la souveraineté de Maurice sur l’intégralité des Chagos, les discussions ne seront pas de bonne foi. C’est ce que déclare au Mauricien le chef de file du groupe parlementaire travailliste, Arvin Boolell.
L’ancien ministre des Affaires étrangères tire la sonnette d’alarme et demande que la realpolitik ne doit pas prendre le dessus sur les résolutions des Nations unies, le jugement du Tribunal des Nations Unies sur les droits de la mer et la décision de la Cour internationale de Justice. « Superpowers and Emerging powers serve their interests first and foremost. Lip service to democratic values are next. UN resolutions on decolonization and advisory opinion from ICJ and ruling from Tribunal set up under UNCLOS are binding”, déclare-t-il. Il ajoute: “On Territorial Integrity there is no retreat, no surrender. We put up a nationalistic common front. Massive support from the international community is assured but nothing should be taken for granted”. Il considère de plus que le retour des Chagossiens qui le souhaitent sur les îles Salomon ou Peros Banhos relève du droit mauricien.
De son côté, Osman Mahomed, responsable des relations internationales au sein du Ptr a, dans un communiqué diffusé hier affirmé que le Parti travailliste se réjouit que les efforts déployés et les initiatives prises depuis la décision cruciale annoncée en 2010 par l’UNCLOS aient finalement permis au Royaume-Uni d’entamer des négociations sur la souveraineté. En outre, il soutient que le PTr réaffirme fermement que la souveraineté n’est pas négociable et devrait donc servir de principe directeur lors des négociations avec le gouvernement britannique.
«Le Parti travailliste se félicite donc de ce nouveau développement et suivra attentivement et contribuera à l’achèvement de la décolonisation avec le gouvernement britannique. Le PTr a toujours cru en la résolution à l’amiable de cette question d’une manière équilibrée, rationnelle, responsable et réaliste compte tenu des dimensions humaines et de sécurité internationale des problèmes », conclut Osman Mahomed/
