Cité-Malherbes : Un homme insulte le DPM Steeven Obeegadoo

Plusieurs unités de la police, dont la Criminal Investigation Division (CID), la Divisional Support Unit (DSU) et les Field Intelligence Officers, sont à la recherche d’un homme qui a insulté le Deputy Prime Minister (DPM), Steven Obeegadoo.

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L’incident s’est déroulé dimanche alors que le No 2 du gouvernement était à Cité-Malherbes, Curepipe, en compagnie de son colistier, Kenny Dhunoo. Ils participaient à une remise de prix d’un tournoi de football dans la localité.

D’après la police, un homme, dont elle connaît l’identité, balançait des jurons. Il se serait adressé au DPM en lançant : « K*l*, to pa finn fer nanye pou site, aster to pe vinn la. To finn kraz lakaz malere lor Crownland. Bez l* ale. » La police estime que ces propos ont été entendus par des membres de l’assistance.

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La police n’a pu procéder à l’interpellation du suspect car il y avait une foule de quelque 200 personnes. Elle n’a pas voulu prendre le risque d’envenimer la situation. Steven Obeegadoo n’a pas porté plainte. Encore moins le Deputy Chief Whip Kenny Dhunoo.
En revanche, un sergent de police a consigné une déposition au poste de police d’Eau-Coulée pour « Rogue and Vagabond ». Il a identifié l’homme qui a lancé des jurons en donnant un nom dans sa version. Ce dossier est traité avec une attention particulière à la Central Division avec des policiers de plusieurs unités ayant reçu pour tâche de se mettre sur la piste de cet homme en vue de son arrestation.

La semaine dernière, la police avait arrêté un habitant de Montagne-Longue pour le même délit de Rogue and Vagabond ». Or, c’est une remarque à l’encontre du ministre de l’Energie, Joe Lesjongard, qui avait débouché sur son arrestation. Lors d’une fonction le 23 mai, cet homme a lancé au président du Mouvement Socialiste Militant (MSM) : « Pa koz angle, koz kreol. Nou dan site isi ». Ce qui lui a valu une plainte logée par la police.
Une semaine plus tard, il a été provisoirement inculpé au tribunal de Pamplemousses. Il avait retrouvé la liberté après avoir fourni une caution de Rs 3 000.

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