Consultations pré-budgétaires – priorités : Fishermen Investment Trust, pasteurisation de lait et culture interligne

Les consultations prébudgétaires, présidées par le ministre des Finances, Renganaden Padayachy, se sont poursuivies, jeudi, à l’Hôtel du Gouvernement. Des représentants d’une série d’associations, dont St Patrick Cooperative Society, Des Anges Cooperative Society, Lyons Cooperatives Society, St Louis Fishermen Cooperative Society, Quartier Ville Noire Cooperative Society, Le Morne BT/L Fishermen Cooperative Society, Association of Fishermen Pamplemousses, Association des pêcheurs de Roches Noires, Association des pêcheurs professionnels Grand Bay, Association de pêcheurs professionnels de Trou Fanfaron. Marie Reine Multipurpose Cooperative Society, Le Migrateur Offshore Fishing Cooperative Society Limited et du Syndicat des pêcheurs, y étaient conviés.

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À l’issue des échanges, Judex Rampaul, du syndicat des pêcheurs, a indiqué que l’objectif était de partager avec le ministre les propositions et suggestions avancées par la communauté des pêcheurs et de présenter les propositions antérieures qui n’ont pas été retenues ou encore en suspens. L’une des propositions prioritaires demeure la restructuration du Fishermen Investment Trust (FIT), organisme créé en 2006, pour répondre aux besoins des pêcheurs de la république de Maurice et agir en tant qu’acteur clé dans le développement du secteur de la pêche.

Judex Rampaul fait remarquer que cette restructuration contribuerait à démocratiser les ressources halieutiques afin que les pêcheurs puissent disposer de leur système de gestion budgétaire via FIT pour développer des projets et des programmes d’autonomisation des pêcheurs.
D’après lui, les pêcheurs font partie des trois secteurs qui contribuent au secteur alimentaire, outre les planteurs et les éleveurs, et sont également touchés par les catastrophes telles que la pandémie du COVID-19, les défis du changement climatique et actuellement de l’épidémie de la fièvre dengue.

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« Ainsi, il est impératif de mettre en œuvre le FIT pour répondre à ses activités opérationnelles et de ne pas s’appuyer uniquement sur des mesures et des programmes budgétaires annuels, pour devenir à terme un pilier de l’économie », fait-il ressortir en passant en revue l’aide reçue dans les budgets précédents, dont la suppression des prêts des pêcheurs, datant de plus de vingt ans, ainsi que divers autres dispositifs, dont l’indemnité de mauvais temps et l’aide à l’achat de bateaux.

Le ministre des Finances a également rencontré, des représentants des sociétés coopératives d’élevage. Ainsi, le secrétaire de la Livestock Marketing Cooperative Federation, Mukesh Biranjia, a évoqué le soutien indéfectible offert aux éleveurs locaux par le gouvernement. Concernant les demandes de la fédération abordées avec le ministre des Finances, il a informé qu’il avait discuté de la possibilité pour la fédération d’importer ses propres aliments pour animaux en vue de les distribuer entre ses membres, ainsi que de la mise à disposition d’une usine moderne de pasteurisation du lait.

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De son côté, Kailash Ramdhary, représentant de la Small Planters Association, déclare que « nous avons réclamé plusieurs mesures de soutien, car nous faisons face à un manque de main-d’œuvre, de facilités de transport. Le ministre des Finances a donné garantie qu’il y aura des mesures allant dans ce sens. Il nous a dit qu’il y aura quelque chose pour les petits planteurs dans le prochain budget. »

Pour sa part, la Mauritius Agricultural Marketing Cooperative Federation a réclamé une hausse du Grant de l’ordre de 74 pour cent pour la Sheltered Farming dans une tentative d’éliminer la pénurie de légumes sur le marché et le droit de recommencer à planter de la pomme de terre et de l’oignon en interligne dans les champs de canne.

David Claude, représentant de l’association Poste-de-Flacq Pig Marketing, a réclamé que des facilités soient mises à la disposition des éleveurs pour l’usage de l’énergie solaire, alimentant les fermes. D’autres éleveurs ont fait savoir qu’ils éprouvent des difficultés pour renouveler les baux de leurs terrains. Sans ce renouvellement, ils sont incapables d’acheter des animaux pour l’élevage, disent-ils.

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