Cour d’appel : trois ans de prison pour possession de drogue synthétique

Albin Patrick Pierre, un soudeur âgé de la quarantaine, avait été reconnu coupable en 2019 par la Cour intermédiaire de possession de drogue synthétique, d’une valeur de Rs 6 900, en infraction avec la section 30 de la Dangerous Drugs Act. Condamné à trois ans de servitude pénale en 2022, il avait fait appel, estimant la sentence excessive. Il demandait de fait une peine plus légère, comme des travaux d’intérêt public. Il avait également mis en avant le fait qu’il a à sa charge une femme et un enfant en bas âge, et qu’il est le seul gagne-pain de sa famille.

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Toutefois, les juges Gunesh-Balaghee et Beekarry-Sunassee, dans un jugement rendu ce 14 juillet, ont pris en considération le fait que la magistrate de la Cour intermédiaire avait bien pris en compte toutes les circonstances atténuantes de cette affaire, de même que le prévenu avait déjà été condamné à la prison pour deux délits relatifs au trafic de drogue, soit en 2005 et en 2011. Considérant en outre le danger que pose la drogue synthétique dans la société, l’appel d’Albin Patrick Pierre a été rejeté et la sentence maintenue.

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