COUR — DIOP BHOYROO : le “ruling” sur sa liberté conditionnelle renvoyé à lundi

Le ruling concernant la demande de liberté conditionnelle de Diop Kondo Bhoyroo, qui devait être connu hier, a été renvoyé à lundi, le magistrat Raj Pentiah étant souffrant. L’aîné des “jumeaux” Bhoyroo répond d’une charge de « using a firearm to resist arrest » devant la Cour intermédiaire.
Diop Bhoyroo passera encore un week-end derrière les barreaux avant de connaître la décision de la Cour sur sa demande de liberté conditionnelle. En effet, le magistrat Raj Pentiah, qui présidait le bail hearing, étant souffrant, la magistrate Kesnaytee Bissoonauth a demandé au prévenu de revenir lundi. L’aîné des « jumeaux » est représenté par Mes Rex Stephen et Ashwin Kandhai et la poursuite par le State Counsel Me Madeven Armoogum.
La prochaine audition, qui sera présidée par le magistrat Raj Seebaluck, a été fixée au lundi 9 janvier. Diop Bhoyroo, par l’intermédiaire de ses avocats, a ainsi demandé à la Cour de lui accorder la liberté conditionnelle. Il est en détention préventive depuis environ trois ans.
Toutefois, Me Madeven Armoogum a fait part de l’objection du directeur des poursuites publiques (DPP). La poursuite a expliqué que le prévenu pourrait prendre la fuite s’il obtient la remise en liberté conditionnelle. Mes Rex Stephen et Ashwin Kandhai ont alors répliqué que leur client a toujours respecté les conditions de sa caution, précisant qu’il n’y a aucun risque à accéder à sa demande.
Diop Kondo Bhoyroo a été arrêté le 30 octobre 2008 à Bois-des-Amourettes. Un revolver de la marque Astra calibre 22 et des balles ont été retrouvés en sa possession. Lui et son frère Yannick Dingaan Bhoyroo ont été acquittés le 12 avril sous la charge de sequestration et deux chefs d’accusation de wounds and blows sur Jeff Norbert Euphigène. Ce dernier s’était désisté. Il avait alors déclaré avoir tout oublié et qu’il suivait des traitements psychiatriques à la prison de Beau-Bassin.
Le 31 mai, les deux frères ont de nouveau été acquittés par la même instance. Le magistrat Azam Neerooa a statué que Johnny Christophe Antoinette, victime présumée, n’est pas un témoin fiable. Diop Bhoyroo était accusé sous quatre charges : Possession of a firearm without a licence, Possession of ammunitions without a licence, Sequestration et Assault avec six autres accusés, dont son père.

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