L’affaire Telegram a fait un mort après qu’une collégienne de 17 ans a mis fin à ses jours durant le week-end suite à la diffusion de ses photos intimes. Elle était amoureuse d’un garçon – qui lui avait demandé de lui envoyer celles-ci. La victime lui a fait confiance. Cependant, après un certain temps, ils ont mis fin à cette relation. C’est alors qu’elle a découvert que les photos qu’elle avait envoyées seulement à son ex, sont partagées à travers des réseaux sociaux, dont WhatsApp. Elle a subi une humiliation, des moqueries et des commentaires négatifs. Cette habitante de l’Est a mis fin à ses jours alors qu’elle était en pleine période d’examens du troisième trimestre.
C’est son père (50 ans) qui a fait la découverte macabre dans la matinée de samedi. La victime avait utilisé un horni pour se pendre dans le salon situé au premier étage de sa maison. En la voyant dans cette position, ses proches ont vite coupé ce vêtement avant de l’emmener d’urgence au SAJ Hospital. Un médecin a constaté le décès de l’adolescente et a dû mettre la police au courant de ce cas. Le corps a été transporté à la morgue de l’hôpital Jeetoo où l’autopsie a attribué le décès à une asphyxie par pendaison.
Une équipe d’un poste de police de l’Est s’est rendue au domicile de la défunte pour une inspection. Elle a trouvé un bout du horni toujours accroché à un clou, un tabouret (stool) et un vase à fleurs au sol. Les policiers ont aussi saisi un couteau et le téléphone portable de la victime.
La Criminal Investigation Division (CID) de Brisée-Verdière s’est saisie de ce dossier pour enquête et elle compte examiner le cellulaire de la collégienne. Les limiers tentent d’identifier l’ex-petit copain afin de l’interroger.

