Débats budgétaires – Shakeel Mohamed : « Le Premier ministre a agi pour protéger »

Le ministre du Logement et des Terres, Shakeel Mohamed, qui était absent lors de la présentation du budget et se trouvant alors en Arabie Saoudite pour accompagner les pèlerins à l’occasion du hadj, a affirmé qu’il avait eu l’occasion de prier pour le Premier ministre et ministre des Finances et de suivre le discours du budget. Il a salué le courage de ce dernier pour avoir présenté des mesures difficiles mais nécessaires pour le pays.
Il s’est appesanti sur la BRP à 65 ans .« J’entends ce que vous dites sur les pensions et les prestations sociales, on vous entend. Mais il faut chercher ceux qui sont coupables. Nous sommes là simplement pour s’assurer, pour protéger la pension que les gens doivent recevoir. Si nous n’agissons pas, si le Premier ministre n’agit pas, maintenant, même ceux qui obtiennent déjà leur pension risquent de ne plus recevoir un sou », a-t-il dit en affirmant que « pour effacer le gâchis, nous devons agir. Pour protéger ce pays, nous devons agir. Nous choisissons un chemin difficile.»
Au chapite des abus, le ministère du Logement est en présence d’une facture de Rs 32 millions pour les frais de cérémonies de Ground Beaking pour les chantiers de logements sociaux.Tout cela afin de permettre à l’ex-Premier ministre et son adjoint, Steven Obeegadoo, de se faire prendre en photo. Il a aussi critiqué vertement Roshi Bhadain, qui avait fait partie du premier gouvernement du MSM. « Ce sont eux les coupables. Aujourd’hui, nous nous retrouvons dans une situation aussi grave économiquement ; ils ont des coupables sur le front », lance-t-il.
Il a critiqué sévèrement l’ancien ministre des Finances, Renganaden Padayachy pour ses abus et ses contre-vérités. Ainsi, sans consultation aucune avec le ministère du Logement il avait amendé la loi afin d’empêcher le développement d’un morcellement en face de sa résidence à Roches-Brunes et qui risquait d’obstruer sa vue sur la mer. Il a exigé qu’une Mini Forest soit créée.
Medine – à qui appartenait ce terrain – devait finalement vendre le terrain à la MIC avec l’approbation du ministre pour un montant de Rs 875 millions alors que le coût du terrain était initialement estimé à Rs 600 millions. Le ministre aurait également refusé que les habitants d’un complexe de la NHDC – qui devait être construit non loin de sa résidence – utilisent une rue qui traversait devant sa propriété immobilière et a forcé la NHDC à construire une nouvelle route au coût de Rs 36 millions aux frais des contribuables. Il a également dénoncé l’obtention d’un montant de Rs 1,7 milliard pour le compte de Maradiva auprès de la SBM, qui fait actuellement l’objet d’une enquête et qui n’a pas encore été remboursé. « Je le répète, ce sont eux les coupables », indique-t-il.
Le ministre a finalement annoncé un terrain identifié à Baie-du-Tombeau afin de construire des logements sociaux pour les habitants de sa circonscription qui sont dans le besoin, et un deuxième terrain a été trouvé toujours pour les projets de logements sociaux. Il a rappelé que 52 000 personnes sont sur la liste d’attente pour des logements en évoquant la possibiité d’avoir recours à la formule de PPP pour tenter de résoudre cette équation.

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