Enquête — Actes de violence à La Citadelle : Junaid Al-Khalifa interrogé sur des messages d’un groupe WhatsApp

Cet ancien membre du FSM de Cehl Meeah était responsable de l’organisation d’une manifestation pacifique à La-Citadelle le 22 octobre

La Major Crime Investigation Team (MCIT) a interrogé Junaid Al-Khalifa concernant l’enquête sur les actes de violence perpétrés lors du concert de solidarité le 21 octobre à La-Citadelle. Il avait fait une demande à la police pour l’organisation d’une manifestation pacifique en faveur des Palestiniens sur ce site pour le lendemain. Les Casernes centrales avaient donné leur feu vert à cet événement.

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Ainsi, un groupe WhatsApp privé a été créé pour coordonner les tâches et les préparatifs pour la journée dominicale. Or, des messages infondés et incitant à la violence ont commencé à circuler au sein de ce groupe. Junaid Al-Khalifa en étant un des responsables, la police a voulu savoir pour quelle raison il n’a pas jugé bon de calmer les esprits ou de démentir certaines rumeurs.

Cet ancien membre du FSM de Cehl Meeah a tout d’abord nié être impliqué dans ces actes de violence et confirmé qu’il était bien un des membres de l’équipe d’organisateur du rassemblement dominical. Il a avancé que samedi soir, il était très pris par les préparatifs et qu’il n’avait pas eu trop le temps de regarder son portable. Il a confirmé qu’une équipe se trouvait au Champ-de-Mars dans la soirée du 21 octobre et que quelques personnes devaient se rendre à La-Citadelle pour installer des drapeaux et des banderoles.

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Junaid Al-Khalifa a dit ne rien savoir de l’intention d’un groupe qui souhaitait semer la terreur à ce concert. Il a ajouté qu’il se trouvait dans la capitale avec des volontaires pour les préparatifs au moment de l’incident. Néanmoins, la police estime qu’il avait une certaine responsabilité concernant le groupe WhatsApp. D’ailleurs, il a été conduit à l’Information & Technology Unit de la police pour l’examen de son portable et confirmer les messages qui ont été échangés.

À ce stade de l’enquête, la MCIT soupçonne qu’il y aurait deux groupes qui se trouvaient au Champ-de-Mars dans la soirée de samedi. L’un a utilisé le lieu pour préparer la manifestation et l’autre s’est réuni en vue de se rendre à La-Citadelle pour provoquer du désordre. D’ailleurs, les enquêteurs ont pu identifier certains fauteurs de trouble grâce à des images de caméras.

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