Les participants du programme Vulnerable Lives Matter de la Fondation Espoir Développement Beachcomber (FED), et lancé en 2021, en partenariat avec l’Union européenne (UE), se sont réunis, jeudi, à l’Hennessy Park Hotel pour une cérémonie en apothéose. Pas moins de 900 bénéficiaires en quatre ans depuis la mise en place de ce projet, qui a permis d’accompagner une soixantaine d’Ong dans le renforcement de leurs capacités d’action.
À travers cette démarche fort louable, Beachcomber s’engage à pérenniser les principaux volets de Vulnerable Lives Matter. Le groupe poursuivra ces initiatives avec ses propres moyens afin d’ancrer durablement les acquis et d’inscrire l’inclusion sociale au cœur du développement des communautés.
Au coût total de 431 000 euros, le programme a bénéficié d’une subvention de 386 936 euros de l’UE et d’un apport de 45 000 euros de la FED. L’objectif derrière ce programme étant de renforcer la participation citoyenne des jeunes, favoriser l’autonomie des personnes en situation de handicap et accompagner les Ong dans leur rôle d’appui communautaire. Mais pas que… puisque l’autre idée vise aussi à permettre aux jeunes de bénéficier de formations orientées vers l’emploi et l’entrepreneuriat.
À ce jour, comme l’a indiqué Viren Vythelingum, CSR Manager de Beachcomber, 789 jeunes ont complété le Projet Employabilité Jeunes (PEJ), acquérant des compétences professionnelles solides. Une cinquantaine de femmes ont suivi une formation en entrepreneuriat, dont 23 soutenues par la National Empowerment Foundation, 29 ayant reçu un Seed Capital de Rs 40 000 et cinq autres Rs 10 000 pour lancer ou consolider leurs activités.
De même, 83 personnes en situation de handicap (intellectuel ou auditif) ont été accompagnées dans leur insertion professionnelle grâce à un encadrement adapté mené avec des Ong spécialisées. Par ailleurs, à travers le programme, une soixantaine d’Ong ont pu renforcer leurs capacités en gestion et collaboration avec les acteurs institutionnels et communautaires.
Capacité à créer un impact positif
Le CSR Manager de Beachcomber a évoqué dans son discours une initiative de quatre années qui a permis à des centaines de bénéficiaires de construire un avenir plus autonome et équitable. Stéphane Poupinel de Valencé, Chief Eexcutive Officer (CEO) du groupe Beachcomber, indique que cette clôture marque la réalisation d’un chapitre remarquable, indiquant au passage que chez Beachcomber, ils sont convaincus que le leadership ne se mesure pas uniquement à leurs performances économiques, mais aussi à leur capacité à créer un impact positif et durable pour le territoire et pour ses habitants.
« C’est tout le sens du travail de la FED depuis 26 ans. Et c’est ce que ce programme financé par l’UE nous a permis d’accélérer, de structurer et d’amplifier. Nous avons mené ce projet avec l’humilité de ceux qui apprennent chaque jour du terrain, mais aussi avec l’ambition de répondre à des standards élevés : gouvernance, transparence, suivi des indicateurs, effets mesurables. Ce cadre exigeant, nous l’avons non seulement respecté, mais il a tiré vers le haut nos pratiques internes », souligne le CEO.
Il y a eu, selon Stéphane Poupinel de Valencé, plus de 3 000 bénéficiaires directs sur cette période, des dizaines d’organisations partenaires, des projets pionniers dans la formation, l’employabilité, l’inclusion des personnes en situation de handicap ainsi que l’entrepreneuriat féminin. « Au-delà des chiffres, ce sont des trajectoires de vie qui ont changé. Ce sont des jeunes qui travaillent aujourd’hui dans nos hôtels ou ailleurs, des femmes qui ont trouvé un nouveau souffle, des liens de solidarité qui se sont tissés entre Ong », dit-il encore.
Une aventure humaine et collective
Karine Perrier Curé, présidente de la FED et Chief Brand & Communication Officer de Beachcomber Resorts & Hotels, parle pour sa part de « quatre années riches » ayant renforcé l’engagement du groupe Beachcomber et, surtout, qui a été nourri d’une formidable aventure humaine et collective. « Le programme Vulnerable Lives Matter, que nous avons mené avec le soutien de l’UE, a été une véritable étape fondatrice pour la fondation. Il nous a permis de renforcer nos projets, d’en déployer de nouveaux, mais aussi de structurer notre organisation avec un niveau de rigueur et de transparence aligné avec les standards de l’UE », estime-t-elle.
Dans un autre ordre d’idées, Karine Perrier Curé dira que ce programme a changé des vies, tandis que les regards se sont élevés. Des jeunes en rupture sont ainsi, selon elle, devenus acteurs de leur avenir. Mais aussi des femmes qui ont créé leur petite entreprise, et avec elle, un espace de dignité. Des personnes en situation de handicap qui se retrouvent mieux insérées dans la société. Des parcours accompagnés, écoutés, valorisés.
Maria Luisa Troncoso, chef d’équipe – Coopération internationale, à la délégation de l’UE auprès de Maurice, détaille les résultats atteints, soit plus de 700 bénéficiaires formés. Indiquant que le projet a aussi renforcé le tissu associatif local, en accompagnant des Ong dans leur rôle d’appui communautaire, en consolidant leur gestion et leur engagement citoyen.
« Le projet Vulnerable Lives Matter a été un véritable vecteur de changement. L’UE est fière d’avoir été à vos côtés pour la mise en œuvre de cette belle initiative. J’espère que les acquis du projet perdureront et que ces actions inspireront d’autres actions. Ensemble, nous continuerons de faire de nos sociétés des espaces d’inclusion, de solidarité et d’espoir », poursuit-elle.
