Deux ressortissantes hollandaises accusent un habitant de Palma (41 ans) de les avoir droguées et agressées sexuellement. La CID de Flic-en-Flac, menée par le sergent Balladin, a arrêté le suspect. Ce dernier a été inculpé au tribunal de Bambous hier. Il est passé aux aveux pour les délits qui lui sont reprochés.
Dans leur version, les ressortissantes étrangères expliquent qu’elles ont rencontré le quadragénaire dans la soirée de mardi dans un bar à Flic-en-Flac. Par la suite, ils se sont rendus, disent-elles, dans un bar-restaurant de la localité, avant de terminer la soirée dans une boîte de nuit de Cascavelle, où elles disent avoir consommé des boissons. Après, c’est le trou noir, selon elle, disant ne plus rappeler de rien.
Lorsque les deux Hollandaises se sont réveillées, elles se trouvaient dans la chambre de leur appartement de location, à Flic-en-Flac. L’une était complètement nue, alors que son amie, elle, était légèrement vêtue, les vêtements baissés. Elles se sont alors souvenues que le suspect les avait déposées dans leur logement la veille.
Les deux touristes pensent que le suspect a dû mettre une substance inconnue dans leurs boissons, ce qui expliquerait leur état. D’autant, disent-elles, qu’elles n’ont pas consommé beaucoup d’alcool. Après avoir porté plainte, elles ont été conduites à la Police Medical Unit de Candos, où elles ont été examinées par le Dr Sudesh Kumar Gungadin, chef du département médico-légal de la police. Elles ont également remis les vêtements qu’elles portaient aux enquêteurs, qui les ont ensuite déposés au Forensic Science Laboratory (FSL).
Après quoi, elles ont toutes deux participé à une reconstitution des faits. De son côté, la CID de Flic-en-Flac a arrêté le présumé agresseur dans sa maison, à Palma. Lors de son interrogatoire, l’homme, sans profession, a concédé qu’il se trouvait avec les deux Hollandaises et qu’il les avait raccompagnées dans leur appartement, à Flic-en-Flac. Avant d’admettre avoir eu des rapports sexuels avec elles. La police l’a placé en détention. L’enquête se poursuit sous la supervision du surintendant Seebaluck.
