Fonction publique : pas de création de nouveaux postes dans le budget 2024-25.

Les responsables des ministères, corps para-étatiques et collectivités locales, de même que de l’Assemblée Régionale de Rodrigues, ont jusqu’au 5 avril pour soumettre leurs propositions en terme de personnel au département des ressources humaines du ministère de la Fonction publique dans le cadre de la préparation du budget 2024/25. Les propositions ne devraient cependant pas être accompagnées de la création de nouveaux postes.

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Une circulaire émise par le bureau du Secretary for Public Service (SPS) indique que comme pour les précédentes années, la règle générale est de considérer la création des nouveaux postes qui ont déjà été approuvés par le gouvernement. Pour ce qui est de la création de postes additionnels, celle-ci devra être examinée scrupuleusement avant d’être proposée au HR Proposals Committee.

Il convient aussi de s’assurer que les HR Proposals cadrent avec la politique prônée par le Ministry’s/Department, Strategic Direction and the key Deliverables and Key Perform Indicators for financial year 2024-2025. « Your attention is also drawn to the fact that funds will not be automatically carried over to Financial Year 2024/2025 in respect of unfilled funded vacancies, for which no concrete action has been initiated by your ministry, at the time of Human Resource Proposals Exercice for the new financial year. […] The need to fill such vacancies and their continued relevance to the Ministry’s/Department’s objectives and strategies have to be reassessed », souligne le SPS Koosiram Conhye.

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Les syndicats de la fonction publique n’apprécient pas le contenu de cette circulaire. La State Employees and Other Union (SEOF) souligne ainsi que la fonction publique fait face à un manque de personnel au ministère de la Santé, de même qu’à ceux de l’Agro-industrie et de l’Environnement. « Beaucoup de postes – des milliers – annoncés dans le dernier budget n’ont pas été remplis », souligne la fédération, et ce, alors qu’ils sont disponibles. « C’est la qualité des services offerts par la fonction publique qui souffrira si ces postes ne sont pas pourvus », souligne la fédération.

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