Fond-du-Sac : Un jeune accuse les proches de sa petite amie d’un enlèvement

Un homme de 25 ans, exerçant comme décorateur, a rapporté à la police de Rivière-du-Rempart avoir été victime d’une agression et d’un enlèvement à Fond-du-Sac, le 8 juin. D’après sa déclaration, il serait en couple depuis trois ans avec une jeune pharmacienne de 20 ans, habitant cette même localité. Il accuse les proches de cette dernière d’être derrière le coup.

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Les faits se seraient déroulés aux alentours de 10h du matin, sur la route royale près de la succursale d’une banque commerciale à Fond-du-Sac. Alors qu’il attendait sa compagne, un homme circulant sur une moto de couleur rouge l’aurait interpellé pour lui demander son identité. Après s’être présenté, le jeune homme a relaté avoir été frappé à la tête avec un casque intégral puis giflé à plusieurs reprises.

L’agresseur se serait ensuite présenté avant qu’une voiture privée blanche ne s’arrête à proximité. Un deuxième individu serait sorti du véhicule pour l’agresser physiquement au visage avant de le forcer, avec l’aide du motocycliste, à monter dans la voiture. Toujours selon le décorateur, le duo l’aurait ensuite conduit sur le lieu de travail de sa petite amie. Une fois sur place, ils lui auraient demandé de confirmer l’identité du jeune homme, ce qu’elle aurait fait.

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Il aurait ensuite été à nouveau embarqué dans le véhicule et contraint de participer à un appel vidéo avec le père de la jeune femme. Durant cet échange, ce dernier lui aurait lancé des menaces verbales, avant d’ordonner à ses interlocuteurs de le conduire au poste de police de Plaine-des-Papayes.

Arrivés au poste, les deux hommes auraient remis le jeune homme aux officiers, en affirmant qu’il aurait menacé la jeune femme de violences physiques. Le plaignant, blessé à l’oreille gauche et souffrant au niveau du nez, a demandé à être examiné par un médecin. Il a dit pouvoir identifier son premier agresseur, mais pas le conducteur de la voiture.

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Une enquête a été ouverte sur ce cas. Les images de surveillance d’une caméra de Safe City Network installée près du lieu présumé des faits ont été consultées par la police, mais aucune trace de l’incident n’a pu être détectée durant l’horaire concerné. Les protagonistes concernés seront entendus sous peu.

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