Francisco François, Parliamentary Private Secretary et leader de l’Organisation du Peuple de Rodrigues (OPR), s’est attardé sur le changement climatique, qui est « un problème mondial et a également affecté Rodrigues », dont les plages se sont dégradées du fait de l’érosion, « plus particulièrement à Graviers, Port-Sud Est, Caverne Prover et Grand-Baie ».
Dans le cas de Grand-Baie (Rodrigues), justement, il confirme que la plage s’est rétrécie de 30 à 60 m sur 130 m de littoral. Sans compter que l’île a perdu de nombreux filaos.
« Rodrigues ne peut se permettre de continuer à perdre continuellement ses plages blanches magnifiques », regrette-t-il. De fait, contrôler l’érosion côtière de Rodrigues est crucial pour le développement socio-économique de l’île. « Il faut des solutions pour résoudre ce problème », dit-il. Il indique que, depuis 2018, l’Assemblée Régionale de Rodrigues s’est engagée à restaurer les plages.
Il est ensuite revenu sur la décision du ministère des Finances d’accorder une School Allowance de Rs 2 000. « Today, MRA has become a sweet name in the mouth of many out there », fait-il comprendre. Au chapitre de l’élevage, il avance que Rodrigues ne dispose que de deux vétérinaires pour des milliers d’animaux. Aussi dit-il son souhait que la Veterinary Act soit amendée pour qu’un plus grand nombre de vétérinaires soient recrutés afin de venir en aide au secteur.
En ce qui concerne la situation des artistes, il dit apprécier que l’Income Tax ait été amendée en vue de soutenir ceux-ci. Appréciation qu’il dit aussi avoir quant au fait que les entreprises venant en aide aux victimes de violences domestiques soient récompensées.
