Inde : le Mauricien Navin Baboo (53 ans) victime d’un meurtre

La police de Mumbai, en Inde, est sur la brèche depuis la découverte du corps de Navin Kumar Baboo (53 ans), retrouvé samedi dans un caniveau de Belapur Parsik Hill, Mumbai. Les enquêteurs indiens pensent que le Mauricien a été victime d’un acte criminel, soupçons corroborés par le fait que la victime avait la tête fracassée. Il a été identifié grâce au numéro de plaque minéralogique de sa moto. A ses côtés se trouvaient deux pierres ensanglantées.

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La thèse du vol semble cependant pour l’heure écartée, car même si le portable du quinquagénaire a disparu, ce dernier portait toujours un bracelet et une bague. Les policiers indiens aimeraient cependant mettre la main sur le cellulaire de la victime, qui pourrait les éclairer sur les circonstances du drame.

Le quinquagénaire avait quitté son domicile vendredi dernier, dans le village de Shahbaz, au Belapur. Avant de partir à moto, il avait dit à son fils, Rudish Baboo (22 ans), qu’il partait rencontrer un ami. Des policiers de Mumbai ont rencontré le jeune homme, qui a confirmé que, depuis fin de semaine dernière, il n’arrivait plus à joindre son père sur son portable.

Navin Kumar Baboo, plus connu comme Manoj, habitait Triolet. Après avoir suivi une formation hôtelière, il a travaillé au sein d’une entreprise de Catering à Maurice. Jusqu’à il y a quelques mois, où il a entamé des démarches pour obtenir sa carte de Overseas Citizenship of India (OCI), destinée à la diaspora indienne. C’est ainsi que son fils et lui ont mis le cap pour Mumbai il y a huit mois.

Tous deux résidaient dans la région de Belapur. La semaine dernière, son fils avait décroché un emploi dans un hôtel trois étoiles de Mumbai. Quant à Navin Baboo, il était toujours sans emploi, bien qu’étant dans l’attente d’une réponse positive après avoir passé plusieurs entrevues dans des hôtels ces dernières semaines.

Un ancien collègue de la victime explique au Mauricien : « Manoj avait un coeur en or. Il était toujours prêt à aider. Il partageait ses expériences avec les jeunes qui débutaient dans le métier. » Il explique que le quinquagénaire voulait s’installer en Inde, où il avait de la famille. « Son père était un Indien établi à Maurice. Manoj estimait que son fils et lui auraient plus d’opportunités professionnelles en Inde. C’est pourquoi ils sont partis », fait-il comprendre

Par ailleurs, la victime avait une passion pour le chant. « Il faisait partie d’un groupe de karaoké qui interprétait des chansons en hindoustani. Manoj parlait bien cette langue », ajoute-t-il.

La haute commission de Maurice en Inde devrait fournir plus de détails sur l’affaire au ministère des Affaires étrangères.

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