L’IT Unit a procédé hier à l’exercice d’imaging de son portable en vue d’établir ses communications en prélude de la perquisition à son domicile à Petit-Verger le 4 novembre dernier
L’activiste politique Bruneau Laurette a donné son consentement aux limiers de la Major Crime Investigation Team (MCIT) d’accéder à ses équipements électroniques, notamment ses téléphones portables et ses laptops. Le principal concerné s’était rendu à l’IT Unit de la police hier, aux Casernes centrales, pour les formalités, mais aussi pour autoriser aux enquêteurs l’accès à ses données et comptes bancaires. Lors des débats entourant sa remise en liberté conditionnelle au tribunal de Moka jeudi, le Leading Counsel de la défense, Me Shakeel Mohamed, avait indiqué à la magistrate que son client souhaitait que les vérifications de ces données téléphoniques soient rapidement effectuées afin que son innocence soit établie dans cette affaire de trafuc de drogue.
En effet, Bruneau Laurette avait, depuis le 13 novembre dernier, fait une déclaration formelle à l’IT Unit selon laquelle il accorderait l’accès à ces Electronic Devices à la police dès que l’enquête sur la saisie des 44,207 kg de haschich, qui se trouvaient dans le coffre de sa BMW, immatriculée JR12, serait ouverte. Le surintendant Krishna Rajaram avait dans un premier temps plaidé l’ignorance de cette affirmation de l’activiste politique et avait mis en avant comme argument d’objection à la remise en liberté conditionnelle de Bruneau Laurette que ces téléphones pourraient renfermer des informations cruciales. L’officier de police avait affirmé que les communications téléphoniques de l’accusé pouvaient lever le voile sur les contacts de ce dernier, impliqués dans ce trafic allégué de drogue.
Selon des informations, obtenues de sources avisées hier, Bruneau Laurette et ses hommes de loi ont passé de longues heures à l’IT Unit en vue de compléter l’exercice d’Imaging de ses téléphones cellulaires, soit le téléchargement de toutes les données qui s’y trouvent. L’accusé a aussi donné l’autorisation à la police d’éplucher ses comptes bancaires.
Il ne veut visiblement pas que l’on prenne du temps avec les procédures de Judge’s Order et ainsi établir qu’il n’est aucunement lié à des transactions financières louches. Ces nouveaux développements seront communiqués en Cour de Moka lundi, avec la suite des débats sur la motion de remise en liberté de Bruneau Laurette devant la magistrate Jade Ngan Chai King.
