L’industrie du textile et de l’habillement, qui célèbre ces jours-ci ses 40 ans, constitue un véritable miracle mauricien. Les entrepreneurs mauriciens s’y sont lancés dans les années 1980 bien que Maurice n’avait pas de matières premières et pour toute ressource, la débrouillardise et la main d’oeuvre mauriciennes. Alors que tout le monde donnait à cette industrie très peu de chance de survivre à la mondialisation, au démantèlement de l’accord multifibre, à la concurrence impitoyable des pays asiatiques, dont la Chine et l’Inde, elle a su se transformer, s’intégrer verticalement et à s’internationaliser. Aujourd’hui, l’industrie du textile est un fleuron de l’économie mauricienne. Jean Baptiste de Spéville directeur exécutif de Floreal Knitwear, souligne dans un entretien accordé au Mauricien que l’image d’une industrie de textile en déclin est chose du passé. C’est un secteur ou les plus brillants éléments mauriciens peuvent faire carrière.
Que signifie pour vous la célébration de ce 40e anniversaire du textile et de l’habillement ?
Cela fait un an que j’ai été nommé directeur exécutif de Floreal Knitwear. Dès mon arrivée ici, j’ai réalisé que je rejoignais une entreprise exceptionnelle par la qualité du personnel à tous les niveaux. La spécificité de l’usine Floreal Knitwear c’est la passion des gens. On fêtera d’ailleurs les 40 ans de carrière de certains employés cette semaine. Ils sont là depuis le premier jour. Ce sont des gens qui ont une passion et un coeur généreux. Ils ont aussi une passion exemplaire pour le client et pour le produit.
JEAN BAPTISTE DE SPÉVILLE:« L’image d’une industrie de textile en déclin est chose du passé »
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