La dépendance, quand elle ronge jusqu’au noyau familial, laisse derrière elle des cicatrices indélébiles. À La-Caverne, la tragédie de Marie Christine Louise Foolchand, décédée à l’âge de 51 ans, met en lumière les ravages humains et sociaux de la toxicomanie.
Hansley Foolchand, trentenaire toxicomane, a été interpellé après la mort de sa mère, survenue samedi soir à l’hôpital Victoria, où elle était en observation depuis le 8 mai. Elle avait un caillot de sang à la tête. Une blessure qui remonterait au 18 mars dernier, lorsque la victime aurait été violemment agressée par son propre fils.
Sous l’emprise de la drogue et à la recherche d’argent pour se procurer sa dose, Hansley Foolchand aurait agressé sa mère à plusieurs reprises à la tête, allant jusqu’à la menacer d’incendier la maison familiale si elle ne cédait pas à ses demandes. La victime, par peur ou par amour maternel, n’a jamais rapporté ces incidents à la police. Son état de santé s’est détérioré avec le temps, menant à une hospitalisation d’urgence peu avant son décès.
Le médecin légiste a demandé à la police d’approfondir cette enquête. C’est ce qui a conduit à l’interpellation de Hansley Foolchand hier après-midi. Des développements sont attendus après son interrogatoire dans la nuit d’hier. La police a également recueilli la déposition du père, témoin impuissant de la descente aux enfers de son fils et du drame qui en a découlé.
Cette affaire tragique relance le débat sur les effets dévastateurs de la drogue dans la société.