Une dizaine de suspects arrêtés dans l’enquête sur les actes de violence attribués à un escadron à La-Citadelle, sont attendus au tribunal de Port-Louis ce vendredi. Des motions de remise en liberté conditionnelle seront présentées.
Si la police objecte toujours à leur demande, les débats s’ensuivront. Entre-temps, il y a eu une nouvelle arrestation hier alors que trois suspects ont été traduits devant le tribunal de Port-Louis dans l’après-midi.
Yousuf Mungroo (40 ans), Mohamed Peerally (29 ans) et Yul Ruhomally (62 ans) ont été inculpés sous des accusations provisoires de Damaging Property by Band et Participating in an Unlawful Assembly. La police a objecté à leur remise en liberté et ils ont été reconduits en cellule.
Entre-temps, Shezaad Seeroo, un travailleur social, a été interpellé par la police pour donner sa version des faits. Il dit s’être rendu à La-Citadelle après 19 heures après avoir appris que des fauteurs de trouble avaient prévu de faire du désordre sur place. Il a alerté les policiers, déployés sur place aussi bien que des agents de sécurité.
Il ajoute qu’il leur a demandé de mettre fin au concert pour la sécurité du public, mais en vain. Il a aussi plaidé pour ne pas interpréter la chanson One Day dans le contexte actuel. Il dit être resté sur place et a vu l’arrivée des membres de l’escadron, semant la terreur au concert. Il dit avoir tenté de leur parler, mais quelques suspects l’ont violemment repoussé.
Le travailleur social n’a pas porté plainte. Il a dit que les policiers de service à La-Citadelle pourraient confirmer qu’il leur a parlé avec l’arrivée des fauteurs de trouble. Shezaad Seeroo n’a pas été inquiété après son interrogatoire.
La police soupçonne qu’une vingtaine de personnes ont pris part à ces incidents alors que quelques-uns étaient armés de sabres et bâtons télescopiques. Même si plusieurs suspects ont été arrêtés, la police n’a pas encore procédé à la saisie des armes en question.
