Le PM sur la PHQ SST : « I don’t see any climate of fear »

Le Premier ministre, Pravind Jugnauth, défend bec et ongles la PHQ Special Striking Team, qui a été constituée le 3 août de l’année dernière sur ordre du commissaire de police, Anil Kumar Dip. Répondant à une interpellation supplémentaire de Nando Bodha, il laissera entendre de manière catégorique qu’il n’y a aucun climat de frayeur ni de terreur dans le pays. « Ce sont les trafiquants, ceux qui sont impliqués dans des transactions de blanchiment de fonds et autres actes criminels, qui doivent craindre », dira-t-il.

- Publicité -

Dans sa réponse liminaire, Pravind Jugnauth est revenu sur les prérogatives du commissaire de police dans les opérations de la force policière. « The Mauritius Police Force has several units/branches set up internally to offer the highest quality of service to the community whilst ensuring peace, law and order in the country », dit-il, faisant état des principales divisions, dont la Special Mobile Force, l’Anti-Drug and Smuggling Unit, la National Coast Guard, la Central Crime Investigation Unit, la Brigade pour la protection de la famille, la Special Support Unit et la Traffic Branch.

Le Premier ministre est revenu sur l’objectif de la mise sur pied de la PHQ Special Striking Team en août de l’année dernière dans le sillage du Strategic Plan 2022-2025, publié le mercredi 19 janvier de l’année dernière, avec neuf priorités stratégiques définies. « In order to maintain the momentum in the fight against crimes, including drug trafficking, the Special Striking Team was set up at the level of the Police Headquarters », dira-t-il, tout en rappelant les prérogatives du commissaire de police sous la section 71 (4) de la Constitution.

- Publicité -

Pravind Jugnauth ajoutera que la PHQ Special Striking Team ne remplace aucune section existante au sein de la police. « The main reason for the setting up of the Team is to combat major crimes such as drug trafficking, money laundering and other organized crimes. Similar to the objectives of other Units, the goal of the Special Striking Team is to improve the reactive capability of Police through prompt responses to crime situations, thereby meeting the justified expectations of the community and providing a high level of service deliver », poursuit-il.

La PHQ Special Striking Team, menée par l’ASP Ashik Jagai, comprend un total de 33 officiers, soit, en plus de l’ASP Jagai, deux inspecteurs, cinq sergents, un caporal, 19 constables et cinq policières. Cette unité est équipée de sept véhicules et dispose des armes et des munitions nécessaires pour les besoins des opérations. Les officiers affectés à la PHQ SST bénéficient des allocations recommandées dans le rapport du Pay Research Bureau, à savoir une Risk Allowance de Rs 1 890, une Detective Allowance de Rs 450, une Clothing Allowance de Rs 505 et une Driving Allowance. Ils perçoivent également une allocation de Rs 2 000, comme leurs collègues de l’ADSU..
Bodha : La PHQ SST crée un climat de frayeur et de terreur dans le pays. Cette unité peut agir n’importe où et n’importe quand. Cette unité bénéficie-t-elle d’un traitement spécial au point d’être au-dessus de la loi, compte tenu du nombre de plaintes consignées ?

- Advertisement -

Le PM : I don’t see any climate of fear. Au contraire, ce sont les trafiquants de drogue, ceux impliqués dans des transactions de blanchiment de fonds et autres actes criminels, qui doivent craindre. There is no special treatment. Ceux qui violent la loi dans l’exercice de leurs fonctions devront répondre de leurs actes. Comme c’est le cas dans n’importe quelle situation. Nous sommes dans un Etat de droit.

- Publicité -
EN CONTINU
éditions numériques